«Pour la première fois depuis vingt ans, nous avons une solution sur la table qui permet de voir venir les quinze prochaines années avec sérénité», se félicite Christian Levrat, président du Parti socialiste suisse, louant «un bon compromis» prévoyant notamment un âge de la retraite pour les femmes passant de 64 à 65 ans, une augmentation des rentes de 70 francs par mois pour tous les nouveaux retraités, un relèvement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et une baisse du taux de conversion du deuxième pilier. 

Pas vrai aux yeux du conseiller national libéral-radical Philippe Nantermod, jouant mercredi soir en Singine le rôle de contradicteur. «Dès 2025, l'Assurance-vieillesse et survivants (AVS) sera à nouveau déficitaire. Et dès 2030, les fameux 70 francs ne seront plus financés», reproche le Valaisan, qui ajoute: «Les mesures de compensation ne doivent pas coûter plus cher que les mesures de sauvetage». Réplique de Christian Levrat: «Le seul point sur lequel vous n'êtes pas d'accord, c'est cette augmentation de 70 francs. C'est une position jusqu'au-boutiste. Quand on est d'accord à 80% avec une loi, on vote oui».