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Cyberchantage: la Ville de Lausanne n'a rien constaté d'anormal

Menacée sur les réseaux sociaux par un groupe se revendiquant d'Anonymous Suisse, la Ville de Lausanne n'a rien constaté d'inhabituel dans ses systèmes informatiques. Les maîtres chanteurs avaient fixé un délai au 25 juillet à minuit.

Le 14 juillet, la Ville de Lausanne indiquait avoir été informée qu’un message de menace émanant d’un groupe se revendiquant d'Anonymous Suisse avait été posté sur les réseaux sociaux. © Capture écran YouTube
Le 14 juillet, la Ville de Lausanne indiquait avoir été informée qu’un message de menace émanant d’un groupe se revendiquant d'Anonymous Suisse avait été posté sur les réseaux sociaux. © Capture écran YouTube

ATS

Publié le 28.07.2015

«Non, rien du tout, nous n'avons rien détecté d'inhabituel», indique mardi à l'ATS Denys Papeil, chef du Service informatique de la Ville de Lausanne. Toutes les sociétés, tous les intervenants sur internet doivent se protéger, mais hormis ces attaques standards, «rien d'anormal à signaler», ajoute le responsable.

Informatique visée

Le 14 juillet, la Ville de Lausanne indiquait avoir été informée qu’un message de menace émanant d’un groupe se revendiquant d'Anonymous Suisse avait été posté sur les réseaux sociaux. Le groupe voulait s’attaquer aux réseaux informatiques de la Ville à cause de la situation subie par des locataires d'une tour de la place de la Sallaz en travaux. La Ville avait pris ses précautions, informé Berne et déposé plainte.

Concernant le dossier de la Sallaz, la municipalité soulignait que les travaux étaient réalisés selon les règles de l'art. La vidéo sur internet avertissait que sans réaction de la commune, ses services informatiques seraient mis hors service le 25 juillet à minuit.

En début d'année, les habitants de la Tour de la Sallaz ont souffert des nuisances d'un chantier, qui a notamment fait vibrer les murs et tomber les tableaux dans les appartements. Interpellée au Conseil communal, la municipalité a affirmé qu'il n'y avait pas de risque.

Situation difficile

Après les menaces, un collaborateur de la Ville a rencontré des habitants de la tour. «Ce n'est pas facile de vivre à côté d'un chantier. C'est une période difficile. Mais la situation n'est pas dangereuse», a répété mardi Olivier Français, municipal lausannois.

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