«Plus c'est farfelu, plus ça nous motive!»
Comme chaque année, des tandems humoristiques ont arpenté la Basse-Ville à l'occasion des 12 Heures de l'Auge. «La Liberté» a suivi l'aventure de l'une des équipes, des premiers coups de marteaux jusqu'aux derniers coups de pédales.
AS/SSC
C’est deux mois avant ce fameux 15 juin que Vincent Julmy, Camille Vial et leur équipe de joyeux lurons ont commencé à s’activer pour la réalisation de leur char. Au menu cette année: les sports d’hiver, avec la construction d’une station de ski au Stalden comme base de lancement de leurs deux chars, des télécabines. «Un clin d’oeil à la fermeture de la télécabine de Charmey», expliquent-ils.
«Les gens dansaient sous la pluie»
Alors, oui, il y a eu un gros orage et des fortes pluies mais ces quelques chicanes climatiques n’ont pas empêché les 12 Heures de l’Auge de remporter un vif succès samedi dans le quartier éponyme. «Le public a été peut-être légèrement moins nombreux à cause de la météo», explique Mathias Pittet, membre du comité d’organisation.
Cette huitième édition a réuni trente équipes d’amateurs de vélos fous et rigolos. Pluie oblige, les cyclistes du samedi n’ont pas pédalé douze mais onze heures et aucun incident n’est à déplorer. «C’était les onze heures de l’eau», résume Mathias Pittet. Et d’ajouter, heureux: «C’était fabuleux, féerique. Les gens dansaient sous la pluie.» La prochaine édition est d’ores et déjà agendée au 20 juin 2020.