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A Paris après Londres, Zelensky réclame des avions au "plus tôt"

M. Zelensky va notamment rencontrer le Premier ministre britannique Rishi Sunak. © KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO
M. Zelensky va notamment rencontrer le Premier ministre britannique Rishi Sunak. © KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO
M. Zelensky va notamment rencontrer le Premier ministre britannique Rishi Sunak. © KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO
M. Zelensky va notamment rencontrer le Premier ministre britannique Rishi Sunak. © KEYSTONE/EPA/SERGEY DOLZHENKO
Volodymyr Zelensky a été accueilli par le Premier ministre britannique Rishi Sunak après avoir atterri à l'aéroport londonien de Stansted dans un appareil de la Royal Air Force. © KEYSTONE/EPA/NEIL HALL / POOL
Volodymyr Zelensky a été accueilli par le Premier ministre britannique Rishi Sunak après avoir atterri à l'aéroport londonien de Stansted dans un appareil de la Royal Air Force. © KEYSTONE/EPA/NEIL HALL / POOL
Volodymyr Zelensky a été accueilli par le Premier ministre britannique Rishi Sunak après avoir atterri à l'aéroport londonien de Stansted dans un appareil de la Royal Air Force. © KEYSTONE/EPA/NEIL HALL / POOL
Volodymyr Zelensky a été accueilli par le Premier ministre britannique Rishi Sunak après avoir atterri à l'aéroport londonien de Stansted dans un appareil de la Royal Air Force. © KEYSTONE/EPA/NEIL HALL / POOL
Lors de sa visite à Londres, Volodymyr Zelensky a rencontré le roi Charles III au Palais de Buckingham. © KEYSTONE/AP/Aaron Chown
Lors de sa visite à Londres, Volodymyr Zelensky a rencontré le roi Charles III au Palais de Buckingham. © KEYSTONE/AP/Aaron Chown
Lors de sa visite à Londres, Volodymyr Zelensky a rencontré le roi Charles III au Palais de Buckingham. © KEYSTONE/AP/Aaron Chown
Lors de sa visite à Londres, Volodymyr Zelensky a rencontré le roi Charles III au Palais de Buckingham. © KEYSTONE/AP/Aaron Chown
Volodymyr Zelensky s'est entretenu à Paris avec Emmanuel Macron et Olaf Scholz. © KEYSTONE/AP/Sarah Meyssonnier
Volodymyr Zelensky s'est entretenu à Paris avec Emmanuel Macron et Olaf Scholz. © KEYSTONE/AP/Sarah Meyssonnier


Publié le 08.02.2023


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réclamé mercredi soir à Paris que ses alliés lui livrent des avions de combat au "plus tôt" pour repousser la Russie. Il en avait fait de même un peu plus tôt dans la journée à Londres lors d'une tournée européenne surprise.

A l'approche du premier anniversaire de l'invasion lancée par la Russie le 24 février 2022, le président ukrainien a été accueilli à l'Elysée par son homologue français Emmanuel Macron, qui avait aussi convié le chancelier allemand Olaf Scholz pour un dîner tardif.

Devant la presse, les deux dirigeants européens ont temporisé sur la question des avions, nouvelle étape dans le soutien à Kiev à laquelle le premier ministre britannique Rishi Sunak avait, plus tôt dans la journée à Londres, semblé ouvrir la voie avec prudence.

Jeudi, Volodymyr Zelensky, dont c'est le deuxième déplacement à l'étranger depuis un an après les Etats-Unis en décembre, doit se rendre à Bruxelles pour un sommet de l'Union européenne.

"Nous avons très peu de temps"

"C'est un signal fort que le président participe personnellement à cette première réunion de l'année des chefs d'État et de gouvernement de l'UE, un signal de solidarité européenne", s'est félicité Olaf Scholz.

Le moment est crucial pour l'Ukraine qui s'inquiète des succès récents de l'armée russe dans le Donbass et qui craint une offensive d'ampleur dans les prochaines semaines.

"Nous avons très peu de temps", a martelé le président ukrainien à l'Elysée. "Plus tôt l'Ukraine obtient de l'armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe et nous pourrons revenir à la paix en Europe", a-t-il ajouté lors de cette étape-éclair d'un voyage tenu secret jusqu'au dernier moment.

A Olaf Scholf, qui n'a accepté de fournir des chars lourds qu'après une longue résistance et se montre opposé à l'envoi de chasseurs, il a assuré qu'il s'agissait du choix le "plus rationnel aujourd'hui". Le chancelier s'est borné à lui assurer que les alliés soutiendraient son pays, notamment militairement, "aussi longtemps que nécessaire".

"Vers la victoire"

A ses côtés, Emmanuel Macron a promis de poursuivre "l'effort" des "livraisons de matériel de défense", selon des "besoins opérationnels" qu'il entendait évoquer lors de leur entretien.

"Nous nous tenons au côté de l'Ukraine", "avec la détermination de l'accompagner vers la victoire et le rétablissement de ses droits légitimes", a dit le président français. Il a aussi affirmé vouloir "bâtir la paix" avec Volodymyr Zelensky, notamment par une "conférence internationale" engageant "le maximum de partenaires".

Le dîner parisien contrastait avec le faste de la visite britannique, où le président ukrainien s'est adressé au Parlement réuni dans le cadre grandiose du Westminster Hall, qui a accueilli de rares dirigeants étrangers comme le président français Charles de Gaulle en 1960, mais aussi le cercueil de la reine britannique Elizabeth II en septembre.

"Nous savons que la liberté va l'emporter. Nous savons que la Russie va perdre", a insisté le dirigeant ukrainien à Londres. "Je vous demande, à vous et au monde, des mots simples, mais pourtant très importants: des avions de combat pour l'Ukraine, des ailes pour la liberté", a-t-il lancé, avant de conclure par des remerciements "pour le thé anglais délicieux" et "d'avance pour les puissants avions britanniques".

Formation pour les pilotes ukrainiens

Jusqu'ici, les Occidentaux se sont montrés réticents à franchir ce pas supplémentaire, de crainte d'une escalade avec Moscou. Mais les tabous tombent les uns après les autres depuis un an et les soutiens de Kiev ont déjà accepté en janvier de fournir des chars lourds.

Semblant entrouvrir la porte, le chef du gouvernement britannique a promis de former des pilotes de chasse "aux normes de l'OTAN", "afin de garantir que l'Ukraine puisse défendre son espace aérien à l'avenir". Il a demandé à l'armée britannique d'étudier de possibles livraisons d'avions, une solution envisageable seulement "à long terme".

L'ambassade de Russie au Royaume-Uni a averti que des livraisons d'avions ne resteraient pas sans "réponse".

ats, afp

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