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Accord entre Berlusconi et la Ligue du Nord en vue des élections en Italie

Silvio Berlusconi et le chef de la Ligue du Nord Matteo Salvini (à droite) ont convenu que ce sera au "parti qui obtiendra le plus de voix, quel qu'il soit", de proposer un candidat au poste de président du Conseil (archives). © KEYSTONE/AP ANSA/GIORGIO BENVENUTI
Silvio Berlusconi et le chef de la Ligue du Nord Matteo Salvini (à droite) ont convenu que ce sera au "parti qui obtiendra le plus de voix, quel qu'il soit", de proposer un candidat au poste de président du Conseil (archives). © KEYSTONE/AP ANSA/GIORGIO BENVENUTI
L'ancien chef du gouvernement Matteo Renzi a entamé un tour d'Italie qui doit le porter à travers tout le pays via des petites voies à faible vitesse, jusque dans des zones reculées de la péninsule. © KEYSTONE/EPA ANSA/ANGELO CARCONI
L'ancien chef du gouvernement Matteo Renzi a entamé un tour d'Italie qui doit le porter à travers tout le pays via des petites voies à faible vitesse, jusque dans des zones reculées de la péninsule. © KEYSTONE/EPA ANSA/ANGELO CARCONI


Publié le 17.10.2017


Silvio Berlusconi et la Ligue du Nord ont conclu un accord pour désigner le candidat qui dirigera une éventuelle coalition de droite à l'issue des élections de 2018. Le chef du centre-gauche Matteo Renzi a lancé sa campagne en entamant un tour d'Italie en train.

L'ancien président du Conseil et le chef de la "Lega" Matteo Salvini ont convenu que ce sera au "parti qui obtiendra le plus de voix, quel qu'il soit", de proposer un candidat au poste de président du Conseil, précise le quotidien.

L'ex-"Cavaliere" a été frappé d'inéligibilité en 2013 en raison d'une condamnation pour fraude fiscale. Il espère toutefois faire annuler ce jugement par la Cour européenne des droits de l'homme, qui se penchera sur le dossier le mois prochain.

Matteo Renzi prend le train

De son côté, le chef du Parti démocrate (PD, centre-gauche) Matteo Renzi a lancé mardi sa campagne en s'embarquant pour huit semaines de tournée en train. Ce tour d'Italie doit le porter à travers tout le pays via des petites voies à faible vitesse pour se rendre dans des zones reculées de la péninsule.

"Nous partons surtout pour écouter, je suis très curieux d'entendre parler les autres, d'apprendre et de vérifier ce que nous devons faire dans les prochaines années", a-t-il dit devant une trentaine de journalistes partis avec lui de Rome.

"En dépit de tous ses défauts, le PD est encore la seule force de gauche en Europe crédible et en mesure de gagner" des législatives, a ajouté l'ancien chef du gouvernement.

La droite en tête

Les sondages prédisent pour l'heure une victoire de la droite, qui n'aurait cependant pas totalement les mains libres en l'absence de majorité absolue des sièges au Parlement.

Selon une enquête publiée lundi par l'institut EMG Aqua, la Ligue du Nord recueillerait 14,8% des suffrages, Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, obtiendrait 12,2% et un troisième parti de droite, Frères d'Italie (ex-MSI), réunirait 5% des voix.

Les trois formations ainsi coalisées représenteraient la première force au Parlement avec 32% des suffrages. Le PD, actuellement au pouvoir, recueillerait environ 27% des voix et le Mouvement Cinq Etoiles (M5S, populiste et anti-système) de Beppe Grillo environ 28%.

Les législatives devraient se tenir au plus tôt en mars, au plus tard en mai. La date des élections sera fixée une fois que le président de la République, Sergio Mattarella, aura dissous le Parlement après l'adoption de plusieurs lois encore en discussion, dont le budget 2018.

ats, reu, afp

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