L'édition 2019 du Dakar a rendu son verdict jeudi à Lima. Nasser Al-Attiyah a triomphé dans la catégorie autos, Toby Price s'imposant chez les motos.

Nasser Al-Attiyah est bien le roi du désert. Le Qatari s'impose pour la troisième fois sur les routes du Dakar, après ses sacres de 2011 et 2015. Leader du général au soir de la première journée déjà, il a même écrasé la concurrence: il devance finalement son dauphin espagnol Nani Roma (Mini) de 46'42''. Le Français Sébastien Loeb (Peugeot) est 3e, à 1h54'18''!

Trois Dakar donc, mais aussi trois équipes. Et deux copilotes. Après s'être imposé au volant d'une Volkswagen puis d'une Mini, c'est avec Toyota qu'Al-Attiyah l'a emporté. Une première pour le constructeur japonais. Un succès construit autour du Qatari, spécialiste des dunes, et de son copilote français Matthieu Baumel.

Dans une course telle que le Dakar, il faut parfois faire le moins de faute possible pour s'imposer. A ce petit jeu, Al-Attiyah a survolé la compétition: Carlos Sainz et Giniel de Villiers ont explosé dès la 3e étape; Stéphane Peterhansel a alterné le bon et le moins bon avant d'être contraint à l'abandon à la 9e et avant-dernière étape, privé de son copilote David Castera blessé...

Un 2e sacre pour Price

Toby Price (KTM) a quant à lui décroché son deuxième Dakar, après celui de 2016, en remportant la 10e et dernière étape du célèbre rallye-raid. Pourtant blessé à un poignet quelques semaines avant le départ, il a mis tout le monde d'accord à Lima, en terminant avec 2'21'' d'avance sur le Chilien Jose Cornejo (Honda).

Au général, l'Australien de 31 ans, dont c'était le cinquième Dakar, s'impose devant son coéquipier Matthias Walkner. Sa marge sur l'Autrichien, tenant du titre, est de 9'13''. Le constructeur KTM étend du même coup sa série de victoires à dix-huit de rang sur le Dakar!

ats