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Après une année catastrophique, moins d'ouragans prévus en 2018

L'Agence américaine océanique et atmosphérique a dévoilé sa prévision annuelle pour la saison, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre: 10 à 16 tempêtes pourraient se former et atteindre une puissance justifiant de recevoir un prénom, contre 12 en moyenne sur les trente dernières années. © Keystone/AP South Florida Sun-Sentinel/MIKE STOCKER
L'Agence américaine océanique et atmosphérique a dévoilé sa prévision annuelle pour la saison, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre: 10 à 16 tempêtes pourraient se former et atteindre une puissance justifiant de recevoir un prénom, contre 12 en moyenne sur les trente dernières années. © Keystone/AP South Florida Sun-Sentinel/MIKE STOCKER


Publié le 24.05.2018


Les prévisionnistes américains s'attendent à moins d'ouragans dans l'Atlantique Nord cette année que lors de la terrible année 2017. La saison sera sans doute toutefois plus active que la moyenne, menaçant des dizaines de millions de personnes.

L'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) a dévoilé jeudi sa prévision annuelle pour la saison, qui dure officiellement du 1er juin au 30 novembre: 10 à 16 tempêtes pourraient se former et atteindre une puissance justifiant de recevoir un prénom, contre 12 en moyenne sur les trente dernières années.

Cela inclut de cinq à neuf ouragans, dont un à quatre pourraient atteindre une catégorie 3 ou plus, contre six l'an dernier. Soit des vents de plus de 178 km/heure.

"Nous ne nous attendons pas à ce que la saison soit la plus active de l'histoire", a commenté le prévisionniste en chef de l'agence, Gerry Bell, lors d'une conférence de presse. Mais "c'est beaucoup d'ouragans", a-t-il prévenu. Les 80 millions de personnes habitant les côtes atlantiques et du golfe du Mexique "doivent commencer à se préparer maintenant", a-t-il plaidé.

Ces prévisions ont historiquement 70% d'exactitude, selon lui. Au total, la saison 2018 ne devrait être ni extrêmement active, ni anormalement faible. NOAA estime à 75% le risque qu'elle soit à un niveau normal ou au-dessus de la normale. La saison 2017 fut la plus violente depuis 2005, et la plus coûteuse de l'histoire, avec des dégâts estimés à 306 milliards de dollars.

ats, afp

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