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Arrestation d'un Égyptien soupçonné d'agressions sexuelles en série

Le suspect a été arrêté à l'issue d'une campagne sur les réseau social Instagram appelant les autorités à agir (archives). © KEYSTONE/AP/JENNY KANE
Le suspect a été arrêté à l'issue d'une campagne sur les réseau social Instagram appelant les autorités à agir (archives). © KEYSTONE/AP/JENNY KANE


Publié le 05.07.2020


Les autorités égyptiennes ont arrêté samedi un homme soupçonné d'agressions sexuelles sur des dizaines de femmes, a indiqué une source de sécurité. Selon des témoignages, publiés depuis mercredi sur un compte Instagram, ces agressions remontent au moins à 2018.

Des mots-dièse comportant le nom de l'agresseur présumé ont également largement circulé sur Twitter et Facebook, les internautes appelant le gouvernement à agir.

"La personne accusée d'avoir harcelé ces femmes a été arrêtée et va faire l'objet de poursuites judiciaires à la suite des accusations portées à son encontre sur les réseaux sociaux", a indiqué la source de sécurité. "Les personnes concernées devraient déposer des plaintes formelles", a ajouté la source, sans identifier l'homme arrêté.

Dans un communiqué ultérieur, le parquet égyptien a identifié le suspect et annoncé l'ouverture d'une enquête, précisant avoir reçu une plainte d'une femme contre l'accusé remontant à novembre 2016.

Samedi, le conseil national égyptien pour les femmes (NCW) a déposé une plainte auprès du procureur général. "Le NCW a suivi le compte Instagram, qui a été lancé par des femmes et des jeunes filles accusant un homme de viols, d'agressions sexuelles et de harcèlement", a déclaré le conseil dans un communiqué.

Selon l'organisation, plusieurs victimes ayant contacté le NCW ont indiqué que cet homme leur a fait "du chantage et les a menacées de les diffamer en utilisant des photographies et des vidéos de ces crimes horribles".

D'après des informations publiées en ligne, l'homme accusé est un étudiant. L'université américaine du Caire a indiqué dans un communiqué que le suspect avait étudié en son sein, mais qu'il avait quitté l'établissement en 2018.

ats, afp

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