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Attaque contre la synagogue Chabad: le suspect plaide non coupable

Lors de l'audience, le suspect de l'attaque de la synagogue Chabad de Poway n'a prononcé qu'un seul mot, "oui", lorsque le juge lui a demandé s'il acceptait le délai fixé avant sa prochaine comparution. © KEYSTONE/AP Pool The San Diego Union-Tribune/NELVIN C. CEPEDA
Lors de l'audience, le suspect de l'attaque de la synagogue Chabad de Poway n'a prononcé qu'un seul mot, "oui", lorsque le juge lui a demandé s'il acceptait le délai fixé avant sa prochaine comparution. © KEYSTONE/AP Pool The San Diego Union-Tribune/NELVIN C. CEPEDA


Publié le 01.05.2019


Le jeune homme de 19 ans, qui a ouvert le feu samedi dans une synagogue de Californie, tuant une femme et blessant trois personnes, a plaidé non coupable mardi devant un tribunal de San Diego. Il est poursuivi pour meurtre et tentatives de meurtre.

Il est resté impassible pendant cette brève audience destinée à lui signifier officiellement les accusations retenues contre lui pour cette attaque commise contre la synagogue Chabad de Poway.

L'homme est également accusé d'avoir mis le feu à une mosquée le 23 mars à Escondido, un acte qu'il aurait revendiqué dans un pamphlet raciste et antisémite mis en ligne samedi, quelques heures avant de mener l'attaque contre la synagogue.

Le suspect, qui a plaidé non coupable par l'intermédiaire de son avocat, n'a prononcé qu'un seul mot, "oui", lorsque le juge lui a demandé s'il acceptait le délai fixé avant sa prochaine comparution, prévue le 30 mai.

"Crimes motivés par la haine"

L'accusé a fait irruption samedi matin dans la synagogue de Poway, près de San Diego, ouvrant le feu à l'aide d'un fusil d'assaut qui s'est enrayé, selon des témoins. Il a tué une femme de 60 ans et a blessé trois personnes, dont une enfant et le rabbin, qui a perdu un doigt, selon le bilan communiqué par les autorités.

Une centaine de personnes se trouvaient dans le lieu de culte à ce moment-là. Cette attaque, commise au dernier jour des festivités de la pâque juive, est intervenue six mois exactement après celle ayant coûté la vie à onze personnes le 27 octobre dans une synagogue de Pittsburgh, en Pennsylvanie.

L'assaillant est accusé d'avoir commis des "crimes motivés par la haine", une circonstance aggravante qui pourrait lui valoir une sentence plus sévère pouvant aller jusqu'à la peine de mort s'il était reconnu coupable. Cette qualification désigne un acte dirigé contre une personne ciblée en raison de certaines caractéristiques de son identité comme la race, la religion, la nationalité, l'orientation sexuelle ou un handicap.

Dans un communiqué diffusé lundi, ses parents ont dénoncé un "acte maléfique et méprisable", assurant que cela ne reflétait pas l'éducation qu'ils avaient donnée à leur fils, étudiant dans une école d'infirmiers.

ats, afp

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