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Au moins 18 morts dans l'incendie d'un bar-karaoké

Les incendies mortels sont fréquents en Chine: en novembre dernier, un incendie avait fait 19 morts et huit blessés dans une pension du sud de Pékin, où les loyers très bon marché attirent souvent les migrants des provinces chinoises (archives). © KEYSTONE/EPA/WU HONG
Les incendies mortels sont fréquents en Chine: en novembre dernier, un incendie avait fait 19 morts et huit blessés dans une pension du sud de Pékin, où les loyers très bon marché attirent souvent les migrants des provinces chinoises (archives). © KEYSTONE/EPA/WU HONG


Publié le 24.04.2018


Au moins 18 personnes ont été tuées et cinq autres blessées mardi dans l'incendie d'un établissement de karaoké dans le sud de la Chine. Un acte présumé criminel selon la police, qui a annoncé avoir interpellé un suspect.

Le sinistre s'est déclaré peu après minuit dans un bâtiment de trois étages de la ville de Qingyuan, dans la province méridionale du Guangdong, avant d'être maîtrisé moins d'une heure plus tard, selon la police locale.

D'après des constatations préliminaires, l'incendie aurait été allumé volontairement, a indiqué la police de Qinqyuan sur son compte officiel Weibo - le Twitter chinois. Les autorités locales assuraient que "les investigations suivaient leur cours".

Dispute

"Selon les premiers éléments de l'enquête, un suspect a pris part à une dispute, avant de bloquer la porte (de l'établissement) avec une moto et de mettre le feu", a rapporté la télévision étatique chinoise CCTV.

La police a annoncé lundi à la mi-journée avoir interpellé le suspect, un homme de 32 ans, dans un village dépendant de la municipalité voisine de Yingde, peu après que les autorités ont affiché leur intention d'offrir une récompense de 200'000 yuans (31'000 francs) pour toute information menant à sa capture.

Le suspect affiche des marques de brûlure à la hanche, avait précisé la police sur Weibo.

Incendies fréquents

Les incendies mortels sont fréquents en Chine, où les règles de sécurité sont souvent négligées. En mai 2015, 38 personnes avaient trouvé la mort dans l'incendie d'une maison de retraite de Pingdingshan, dans la province du Henan (centre).

Un drame qui s'était soldé, en décembre 2017, par des peines de prison infligées à 21 personnes, dont des fonctionnaires ainsi qu'un entrepreneur ayant employé des matériaux de construction inflammables pour le bâtiment.

Les autorités chinoises avaient établi après l'incendie que les issues de secours n'étaient pas conformes aux normes et que les contrôles de sécurité, la surveillance des installations électriques et le protocole à suivre en cas de sinistre présentaient tous des défaillances.

En novembre dernier, un incendie avait fait 19 morts et huit blessés dans une pension du sud de Pékin, où les loyers très bon marché attirent souvent les migrants des provinces chinoises.

ats, afp

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