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Berlin lève ses sanctions économiques symboliques contre la Turquie

Les relations entre l'Allemagne et la Turquie se détendent. Angela Merkel rencontrait l'ambassadeur de Turquie en Allemagne, Ali Kemal Aydin, le 6 juillet dernier à Berlin (archives). © KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN
Les relations entre l'Allemagne et la Turquie se détendent. Angela Merkel rencontrait l'ambassadeur de Turquie en Allemagne, Ali Kemal Aydin, le 6 juillet dernier à Berlin (archives). © KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN


Publié le 21.07.2018


Berlin a levé des sanctions économiques symboliques imposées à la Turquie depuis un an. Geste supplémentaire de détente, les recommandations aux voyageurs ont aussi été allégées.

Berlin avait introduit en 2017 un plafonnement à hauteur d'1,5 milliard d'euros des garanties, prêts ou aides qu'apportent le gouvernement allemand ou l'UE aux exportations ou aux investissements en Turquie (système Hermes). Cette mesure ne sera pas reconduite l'année prochaine, a indiqué à l'AFP le ministère allemand de l'Économie, confirmant les informations publiées plus tôt par le journal Frankfurter Allgemeine Zeitung.

La décision allemande de frapper financièrement la Turquie avait suivi en juillet 2017 la mise en détention d'un défenseur allemand des droits de l'Homme avec cinq autres militants. La directrice d'Amnesty International en Turquie en faisait partie.

En Allemagne, ces sanctions sous forme de plafonnement avaient été jugées trop timides par l'opposition, notamment le parti Vert. Dans les faits le plafond d'1,5 milliard fixé par Berlin pour couvrir les exportations était si haut qu'il a permis à ce volume de garanties d'augmenter en un an, passant de 1,1 milliard en 2016 à 1,46 milliards l'année suivante.

Levée de l'état d'urgence

Dans la foulée de la levée de l'état d'urgence en Turquie jeudi, le ministère allemand des Affaires étrangères a également allégé sur son site internet sa notice de sécurité pour ses ressortissants voyageant dans le pays.

Les autorités allemandes ont notamment retiré leurs avertissements sur le risque élevé d'arrestation, y compris dans les zones touristiques.

Les Pays-Bas et la Turquie, en froid depuis que La Haye a refoulé en mars 2017 deux ministres turcs, ont également annoncé vendredi le rétablissement de relations diplomatiques normales.

ats, afp

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