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Biden signe la loi qui vise à limiter les violences par arme à feu

Joe Biden a signé la loi dans un salon de la Maison Blanche. © KEYSTONE/AP/Pablo Martinez Monsivais
Joe Biden a signé la loi dans un salon de la Maison Blanche. © KEYSTONE/AP/Pablo Martinez Monsivais


Publié le 25.06.2022


Joe Biden a signé samedi la loi visant à mettre en place une régulation des armes à feu. Ce texte, le plus important en près de 30 ans, reste bien en deçà de ce qu'ambitionnait le président américain.

"Bien que cette loi n'englobe pas tout ce que je veux, elle comprend des mesures que je réclame depuis longtemps et qui vont sauver des vies", a-t-il déclaré à la Maison Blanche avant de s'envoler pour l'Europe.

La législation, soutenue par des membres des partis démocrate et républicain, a été adoptée vendredi sous les applaudissements par le Congrès. Elle instaure de nouvelles limitations sur les armes et consacre des milliards de dollars à la santé mentale et à la sécurité dans les écoles.

Contrôle des antécédents

L'initiative parlementaire avait été lancée après le massacre d'Uvalde, qui a fait 21 morts dont 19 enfants dans une école primaire du Texas fin mai, et celui de Buffalo dans l'Etat de New York, au cours duquel 10 personnes noires ont été tuées dans un supermarché mi-mai.

Le texte veut notamment renforcer la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d'armes âgés de 18 à 21 ans et instaurer un meilleur contrôle de la vente illégale d'armes, et le financement de programmes dédiés à la santé mentale.

Législation "monumentale"

Les mesures proposées restent très loin de ce que voulait Joe Biden, comme l'interdiction des fusils d'assaut. Après une série de fusillades meurtrières, le texte constitue malgré tout une première depuis des décennies.

Evoquant la difficulté de faire passer une loi sur un sujet aussi sensible aux Etats-Unis dans un Congrès divisé, le président a qualifié la nouvelle législation de "monumentale".

Le message des victimes des fusillades, a-t-il dit, était "'faites quelque chose (...), bon sang, faites quelque chose". "Eh bien aujourd'hui, nous avons fait quelque chose", a-t-il affirmé. "Je sais qu'il y a encore beaucoup de travail à faire et je n'abandonnerai jamais", a-t-il promis.

ats, afp

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