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Bolsonaro va présenter à Davos "un Brésil différent"

Le président brésilien sera une des vedettes du Forum économique de Davos, auquel les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron ont annoncé qu'ils ne participeraient pas (archives). © KEYSTONE/AP/ERALDO PERES
Le président brésilien sera une des vedettes du Forum économique de Davos, auquel les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron ont annoncé qu'ils ne participeraient pas (archives). © KEYSTONE/AP/ERALDO PERES


Publié le 15.01.2019


Le président Jair Bolsonaro a affirmé lundi qu'il allait présenter la semaine prochaine au Forum économique de Davos, en Suisse, "un Brésil différent, libre de toute attache idéologique et de la corruption généralisée". Ce déplacement est le premier du dirigeant.

"La semaine prochaine, j'embarque pour Davos, en Suisse, pour participer au Forum économique mondial. Je suis confiant et heureux face à cette grande opportunité de présenter aux leaders du monde entier un Brésil différent", écrit Jair Bolsonaro sur Twitter. Le président d'extrême droite se rend au sommet qui réunit entre les 22 et 25 janvier l'élite économique et politique mondiale, en compagnie de son ministre des Finances, l'ultra-libéral Paulo Guedes.

"Je vais partager notre désir de faire du commerce avec le monde entier, en valorisant la liberté économique, les accords bilatéraux et l'équilibre fiscal. Grâce à ces piliers, le Brésil va aller vers le plein-emploi et la prospérité. J'espère rapporter de bonnes expériences et des avancées pour notre pays", ajoute-t-il.

Outre Paulo Guedes, Jair Bolsonaro sera accompagné de ses ministre de la Justice, l'ancien juge anticorruption Sergio Moro, et des Affaires étrangères "antimondialisation", Ernesto Araujo.

Opération repoussée

Le président brésilien sera une des vedettes de ce rendez-vous annuel, auquel les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron ont annoncé qu'ils ne participeraient pas.

Afin d'assister à Davos, Jair Bolsonaro a expliqué qu'il avait fait retarder de quelques jours, au "28 ou 29" janvier, l'opération chirurgicale devant lui permettre de retirer la poche de colostomie qu'il porte en permanence depuis l'attaque au couteau qui a failli lui coûter la vie le 6 septembre en pleine campagne électorale.

ats, afp

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