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Christophe Darbellay critique Ueli Maurer

Le président du Conseil d'Etat valaisan Christophe Darbellay demande des aides économiques pour lutter contre la crise (archives). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
Le président du Conseil d'Etat valaisan Christophe Darbellay demande des aides économiques pour lutter contre la crise (archives). © KEYSTONE/LAURENT GILLIERON


Publié le 25.10.2020


Christophe Darbellay, le président du Conseil d'Etat valaisan, a critiqué le conseiller fédéral en charge des finances Ueli Maurer quant aux mesures économiques à prendre face au coronavirus. Les hôpitaux valaisans sont frappés de plein fouet par la deuxième vague.

Le démocrate-chrétien Christophe Darbellay a critiqué l'UDC Ueli Maurer dimanche dans une interview à la SonntagsZeitung, lui reprochant de "fermer le robinet". "Dans l'une des pires crises depuis la Seconde Guerre mondiale, le ministre des finances Ueli Maurer ne peut pas rester assis sur ses milliards et regarder l'économie des cantons sombrer", a-t-il déclaré.

L'aide doit arriver "maintenant et non dans quelques semaines", a estimé Christophe Darbellay. Le conseiller d'Etat a indiqué que dans le Valais romand, sur les 120 lits réservés aux patients gravement malades du Covid-19, une centaine était déjà occupée. Le canton du Valais, un des plus touchés par la pandémie, a pris des mesures mercredi.

Davantage d'argent

Christophe Darbellay demande au conseiller fédéral des mesures plus conséquentes et davantage d'argent dans la lutte contre la pandémie. Il est "déraisonnable et irresponsable" que la Confédération poursuive économiquement un "programme de beau temps", selon lui.

Le démocrate-chrétien estime que le Valais et d'autres cantons ont besoin "immédiatement de toutes les mesures d'aide du printemps". Il évoque un accès facilité au chômage partiel, des allocations pour perte de gains en faveur des indépendants et un accès à des prêts Covid.

Lors de l'assemblée des délégués de l'UDC samedi, Ueli Maurer avait déclaré que les conséquences économiques de la crise et la dette accumulée au printemps impacteraient la Suisse pendant des années. Il avait ajouté qu'après avoir dépensé 30 milliards de francs lors de la première vague, la Confédération ne pouvait pas se permettre de prendre un engagement aussi important une deuxième fois.

ats

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