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Complications pour le président brésilien après son opération

Jair Bolsonaro a été admis à l'hôpital Albert-Einstein de São Paulo. © KEYSTONE/EPA EFE/FERNANDO BIZERRA
Jair Bolsonaro a été admis à l'hôpital Albert-Einstein de São Paulo. © KEYSTONE/EPA EFE/FERNANDO BIZERRA


Publié le 05.02.2019


Le président brésilien Jair Bolsonaro, qui a subi il y a une semaine une intervention chirurgicale à l'abdomen, se trouve en soins semi-intensifs avec des complications. Il ne pourra pas sortir comme prévu cette semaine, a annoncé lundi la présidence.

Jair Bolsonaro avait subi lundi dernier à São Paulo une intervention chirurgicale de reconstruction intestinale consistant en la fermeture de la poche de colostomie qu'il portait depuis l'attentat à l'arme blanche dont il a été victime en septembre 2018. Cette opération avait duré sept heures au lieu de trois à quatre heures, en raison de nombreuses adhérences intestinales.

Le président de 63 ans, nourri depuis une semaine par intraveineuse, devait à l'origine sortir ce mercredi ou jeudi de l'hôpital Albert-Einstein, mais les complications font qu'il ne pourra pas quitter l'établissement, "au plus tôt avant lundi prochain", a déclaré le porte-parole de la présidence.

Ses médecins ont expliqué dans un communiqué qu'une légère fièvre dimanche soir et "une altération notée après certains examens de laboratoire" avaient justifié l'administration d'un "traitement antibiotique à large spectre". Du liquide a été décelé près de la région où se trouvait la colostomie. Il a été ponctionné, précisent-ils.

Nausées et vomissements

Dimanche, une sonde nasogastrique avait été posée sur le président alors que celui-ci avait eu des nausées et des vomissements. Mais l'hôpital avait insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas de "complications post-opératoires".

La fermeture de la colostomie devait permettre le rétablissement de la continuité intestinale pour l'évacuation des selles par la voie naturelle.

Le droit de visite a été restreint sur avis médical, ont ajouté lundi les médecins du président. On ignorait si Jair Bolsonaro continuerait à diriger le pays comme il le faisait depuis son lit d'hôpital dès le surlendemain de son opération.

M. Bolsonaro a frôlé la mort à la suite d'un attentat pendant la campagne électorale lors d'un bain de foule, le 6 septembre 2018, dans l'Etat du Minas Gerais, quand il a été poignardé par un déséquilibré.

ats, afp

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