Controverse sur le ski de fond à la Vallée de Joux (VD)
Les futures épreuves de ski de fond à la Vallée de Joux (VD) dans le cadre des Jeux olympiques de la jeunesse - Lausanne 2020 suscitent la controverse. Des opposants affirment qu'elles n'auront pas lieu. Faux, rétorque la commune du Chenit.
"Dès que la commune du Chenit mettra le projet des JOJ à l'enquête , nous nous y opposerons", affirme jeudi dans Le Temps Roman Hapka, directeur romand de la Fondation suisse pour la protection et l'aménagement du paysage.
Pas contre les JOJ
Même si la commune rejetait notre opposition, "nous ferions recours et les travaux seraient retardés". Le projet ne se ferait alors pas vu que les délais sont trop serrés, ajoute le responsable qui entend protéger cette zone d'importance nationale.
Roman Hapka affirme ne pas être contre la manifestation jugée "chouette". Il déplore cependant que le Comité international olympique (CIO) demande des installations durables qui posent un problème d'organisation aux communes.
Un pilote dans l'avion
La commune du Chenit conteste ces affirmations. "Les compétitions (...) se dérouleront bien à la Vallée de Joux en toute légalité. La procédure de plan partiel d'affectation en cours est indépendante de la tenue de la manifestation", écrit-elle dans un communiqué.
La municipalité se dit consciente des délais et s'active quotidiennement à faire progresser le dossier. "Contrairement à ce que certains affirment, il y a bien un pilote dans l'avion", lance le syndic du Chenit Stives Morand, cité dans le communiqué.
France voisine
Contacté par l'ats, Roman Hapka maintient ses propos. Il faut selon lui que la commune passe au plan B. Les épreuves de fond devront utiliser des pistes existantes, n'impliquant pas les travaux prévus pour le centre nordique. Une autre solution passe par la France voisine où les pistes sont certifiées.
Les JOJ 2020 ont connu déjà un revers début février. Le Conseil communal de Morges a renoncé à réaménager sa patinoire pour accueillir les JOJ 2020. Une nette majorité a estimé qu'investir plus d'un million de francs pour accueillir des épreuves de curling durant douze jours coûtait trop cher.
ats