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Début de la première messe à Notre-Dame depuis l'incendie

Aux alentours du parvis de Notre-Dame, encore fermé au public pour des raisons de nettoyage, de nombreux badauds et équipes de journalistes. © Keystone/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON
Aux alentours du parvis de Notre-Dame, encore fermé au public pour des raisons de nettoyage, de nombreux badauds et équipes de journalistes. © Keystone/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON


Publié le 15.06.2019


En aube mais avec un casque, l'archevêque de Paris Mgr Michel Aupetit célébrait samedi la première messe à Notre-Dame depuis l'incendie qui a partiellement détruit la cathédrale il y a deux mois.

Le prélat a commencé son office à 18h00 devant un comité restreint d'une trentaine de personnes, composé pour moitié de prêtres et réuni dans la chapelle située juste derrière le choeur. Cette chapelle de la Vierge abritait la Couronne d'épines, un des trésors de la cathédrale aux yeux des catholiques, sauvée des flammes la nuit du sinistre.

"Il s'agit de rappeler que cette cathédrale est toujours vivante et de célébrer ce pour quoi elle a été construite", a déclaré Mgr Aupetit peu avant la messe. Au-dessus du choeur, interdit d'accès, des filets sont tendus, contenant quelques pierres. Des gravats jonchent encore le sol mais les stalles sont intactes. La lumière de la fin d'après-midi baigne les pierres du pignon sud.

Nombreux badauds et journalistes

Les communiants se sont retrouvés peu avant 18h00 dans le chemin de déambulation. Dans l'assistance, outre Mgr Aupetit et le recteur de Notre-Dame Mgr Patrick Chauvet, se trouvaient des chanoines, des bénévoles et des personnes travaillant sur le chantier et des employés du diocèse de Paris.

Le diocèse avait prévenu qu'il ne pouvait y avoir de fidèles à l'intérieur, "pour des raisons évidentes de sécurité". L'office était toutefois retransmis en direct par la chaîne catholique KTO. La date de cette messe a été choisie en lien avec la fête de la Dédicace, qui commémore la consécration de l'autel de la cathédrale. Aux alentours du parvis, encore fermé au public pour des raisons de nettoyage, de nombreux badauds et équipes de journalistes.

Depuis l'incendie, entre 60 et 150 ouvriers s'affairent sur le chantier, continuant d'évacuer les gravats et de stabiliser la structure. Le monument est toujours en cours de consolidation. Le président Emmanuel Macron s'est engagé à ce que le monument soit rebâti d'ici cinq ans.

ats, afp

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