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Des manifestants albanais repoussés devant le siège du gouvernement

Des milliers de personnes étaient rassemblés en milieu de journée dans le centre de Tirana. © KEYSTONE/AP/HEKTOR PUSTINA
Des milliers de personnes étaient rassemblés en milieu de journée dans le centre de Tirana. © KEYSTONE/AP/HEKTOR PUSTINA
Une dizaine de manifestants ont également tenté de pénétrer dans le bâtiment après avoir essayé de défoncer la porte d'entrée, mais ont été repoussés par les policiers qui se trouvaient à l'intérieur. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
Une dizaine de manifestants ont également tenté de pénétrer dans le bâtiment après avoir essayé de défoncer la porte d'entrée, mais ont été repoussés par les policiers qui se trouvaient à l'intérieur. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
Ils répondaient à l'appel de l'opposition qui réclame le départ du Premier ministre socialiste Edi Rama, au pouvoir depuis 2013, accusé de "corruption". © KEYSTONE/AP/HEKTOR PUSTINA
Ils répondaient à l'appel de l'opposition qui réclame le départ du Premier ministre socialiste Edi Rama, au pouvoir depuis 2013, accusé de "corruption". © KEYSTONE/AP/HEKTOR PUSTINA
Deux policiers ont été blessés et hospitalisés, alors que quatre manifestants ont été soignés pour troubles respiratoires, a annoncé le ministère de la Santé. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
Deux policiers ont été blessés et hospitalisés, alors que quatre manifestants ont été soignés pour troubles respiratoires, a annoncé le ministère de la Santé. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
La vie politique albanaise est empreinte d'une très grande violence verbale, droite et gauche s'échangeant insultes et accusations graves de corruption ou de liens avec le crime organisé. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
La vie politique albanaise est empreinte d'une très grande violence verbale, droite et gauche s'échangeant insultes et accusations graves de corruption ou de liens avec le crime organisé. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
Un groupe d'une centaine de manifestants a d'abord jeté des fumigènes et des pierres en direction de l'immeuble du gouvernement. © KEYSTONE/AP/HEKTOR PUSTINA
Un groupe d'une centaine de manifestants a d'abord jeté des fumigènes et des pierres en direction de l'immeuble du gouvernement. © KEYSTONE/AP/HEKTOR PUSTINA
La vie politique albanaise est empreinte d'une très grande violence verbale, droite et gauche s'échangeant insultes et accusations graves de corruption ou de liens avec le crime organisé. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA
La vie politique albanaise est empreinte d'une très grande violence verbale, droite et gauche s'échangeant insultes et accusations graves de corruption ou de liens avec le crime organisé. © KEYSTONE/EPA/MALTON DIBRA


Publié le 16.02.2019


La police albanaise a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour repousser des manifestants samedi à Tirana. Les manifestants ont ensuite occupé le parvis devant le siège du gouvernement et protesté contre le Premier ministre.

Des milliers de personnes étaient rassemblés en milieu de journée dans le centre de Tirana, répondant à l'appel de l'opposition qui réclame le départ du Premier ministre socialiste Edi Rama, au pouvoir depuis 2013, accusé de "corruption".

Un groupe d'une centaine de manifestants a d'abord jeté des fumigènes et des pierres en direction de l'immeuble du gouvernement, gardé par un important dispositif policier, en scandant "Rama, va-t-en!". Ils ont ensuite forcé le cordon policier et occupé le parvis devant l'immeuble. Une dizaine de manifestants ont également tenté de pénétrer dans le bâtiment après avoir essayé de défoncer la porte d'entrée, mais ont été repoussés par les policiers qui se trouvaient à l'intérieur.

Deux policiers ont été blessés et hospitalisés, alors que quatre manifestants ont été soignés pour troubles respiratoires, a annoncé le ministère de la Santé.

Edi Rama, 54 ans, qui a entamé en 2017 son second mandat à la tête du gouvernement, avait annoncé la veille qu'il ne serait pas à Tirana pendant la manifestation. Il devait assister à Vlora (sud-ouest), sa circonscription, à un "dialogue" avec ses habitants sur le "développement de la ville".

M. Rama est régulièrement contesté par la principale formation de l'opposition, le Parti démocratique (centre-droit), qui a déjà organisé plusieurs manifestations similaires sans toutefois ébranler son gouvernement.

Grande violence

"Le 16 février sera le dernier jour du pouvoir de Rama. Ce régime doit être renversé à tout prix", avait déclaré mercredi le chef du Parti démocratique Lulzim Basha, lors d'un rassemblement de ses militants.

L'accusant de "collusion avec le crime organisé" et d'avoir "plongé le pays dans la corruption et dans la misère", l'opposition, composée de cinq partis du centre droit et du centre gauche, réclament la formation d'un gouvernement technique qui serait chargé d'organiser des élections législatives anticipées".

La vie politique albanaise est empreinte d'une très grande violence verbale, droite et gauche s'échangeant insultes et accusations graves de corruption ou de liens avec le crime organisé.

ats, afp

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