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"Douleur et gloire" de Pedro Almodovar triomphe aux prix Goya

C'est la troisième fois que le réalisateur Pedro Almodovar reçoit le Goya du meilleur réalisateur. © KEYSTONE/AP/FS
C'est la troisième fois que le réalisateur Pedro Almodovar reçoit le Goya du meilleur réalisateur. © KEYSTONE/AP/FS
Antonio Banderas a reçu le Goya du meilleur acteur pour son rôle dans "Douleur et gloire", qui lui a également valu une nomination aux Oscars. © KEYSTONE/AP/FS
Antonio Banderas a reçu le Goya du meilleur acteur pour son rôle dans "Douleur et gloire", qui lui a également valu une nomination aux Oscars. © KEYSTONE/AP/FS
Le Goya de la meilleure actrice est revenue à Belen Cuesta pour son rôle dans "La trinchera infinita" ("La tranchée infinie"). © KEYSTONE/AP/FS
Le Goya de la meilleure actrice est revenue à Belen Cuesta pour son rôle dans "La trinchera infinita" ("La tranchée infinie"). © KEYSTONE/AP/FS


Publié le 26.01.2020


Le film "Douleur et gloire" de Pedro Almodovar a raflé dimanche sept prix Goya, les plus hautes récompenses du cinéma espagnol. Il a notamment remporté celles du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario.

"Vous nous avez rendus très heureux ce soir", a réagi, ravi, le cinéaste de 70 ans lors du gala des prix Goya à Malaga (sud). Antonio Banderas, qui tient le rôle principal dans ce film largement autobiographique, a quant à lui reçu le prix du meilleur acteur.

"J'ai tant appris de toi", a lancé pour sa part Banderas à Almodovar, qui l'a mis à l'affiche dans huit de ses films. "Tu m'as compris mieux que personne".

"Douleur et gloire", inspiré de l'enfance et de la jeunesse d'Almodovar, est nominé pour l'Oscar du meilleur film international qui sera attribué le 9 février. Antonio Banderas est quant à lui nominé pour l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans ce film.

"Douleur et gloire" a aussi reçu les Goya du meilleur second rôle féminin (pour Julieta Serrano), du meilleur montage et de la meilleure musique originale.

Réconciliation

Cette avalanche de récompenses scelle la réconciliation entre l'Académie espagnole du cinéma, qui remet les prix Goya, et le réalisateur fétiche de la "Movida" post-franquiste, vénéré à l'étranger pour ses films corrosifs et kitsch devenus de plus en plus sérieux au fil du temps.

Nominé neuf fois au Goya du meilleur réalisateur, Almodovar n'avait reçu ce prix qu'à deux autres reprises dans sa carrière: en 1999 pour "Tout sur ma mère" et en 2006 pour "Volver". S'estimant injustement traité, le réalisateur avait même rompu avec l'Académie et refusé, plusieurs années durant, d'assister au gala des Goya.

Parmi les autres prix décernés samedi soir, Belén Cuesta a reçu le Goya de la meilleure actrice pour son rôle dans "La trinchera infinita" ("La tranchée infinie") des réalisateurs basques Jon Garaño, Aitor Arregi et José Mari Goenaga. Elle s'est imposée notamment face à Penelope Cruz, nominée pour son rôle dans le film d'Almodovar. Le Goya du meilleur film européen est revenu quant à lui au film "Les Misérables" du Français Ladj Ly.

ats, afp

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