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Eleveur thurgovien accusé de mauvais traitements: nouvelle plainte

Des défenseurs des animaux expriment leur mécontentement lié à cette affaire (archives). © Keystone/CHRISTIAN MERZ
Des défenseurs des animaux expriment leur mécontentement lié à cette affaire (archives). © Keystone/CHRISTIAN MERZ


Publié le 19.08.2017


Nouvelle plainte pénale contre le vétérinaire cantonal thurgovien dans l'affaire de l'éleveur accusé de maltraitance d'animaux. Elle a été déposée par l'association cantonale de protection des animaux qui lui reproche d'avoir été complice de mauvais traitements.

Le vétérinaire cantonal a attendu trop longtemps avant d'agir, est-il écrit dans la plainte envoyée samedi et dont l'ats a obtenu copie. Son contenu a été révélé par le journal alémanique St. Galler Tagblatt.

Au vu des antécédents de l'éleveur thurgovien, la détention d'animaux aurait dû lui être interdite des années auparavant et les bêtes confisquées. L'homme était en effet déjà connu des autorités pour des faits similaires.

L'Association contre les fabriques d'animaux a également déposé une plainte pénale contre le vétérinaire cantonal. Elle lui reproche d'être personnellement responsable de la souffrance des animaux.

D'après elle, en annonçant ses visites de contrôle à la ferme, il aurait laissé à l'éleveur le temps nécessaire pour se débarrasser des cadavres de chevaux.

Abandonnés morts

Le scandale des chevaux maltraités à Hefenhofen (TG) a éclaté début août. Des défenseurs des droits des animaux ont dénoncé les conditions dans lesquelles le bétail - chevaux, porcs, boeufs, moutons et chèvres - était détenu. Des photos montraient des chevaux amaigris, voire abandonnés morts au sol.

Le propriétaire des animaux a été arrêté la semaine dernière et les 250 bêtes ont été évacuées de la ferme. L'éleveur s'est vu signifier une décision superprovisionnelle lui interdisant de détenir des animaux.

Jeudi une mise en vente des chevaux a été organisée. Mis à part un équidé, ils ont tous trouvé preneur et chaque animal a été vendu au prix maximal. En revanche, en raison notamment de leur état de santé, un nombre important des quelque 50 vaches et 100 porcs qu'il détenait ont dû être abattus.

Le restant des vaches ont été vendues et les porcs vivent dans une écurie d'engraissement. La dizaine de moutons ont quant à eux été repris par un marchand de moutons et les trois chèvres par une organisation de protection des animaux.

ats

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