La Liberté

En procès, l'ex-patron d'Interpol plaide coupable de corruption

Meng Hongwei est l'énième haut dirigeant communiste à succomber à la campagne anti-corruption lancée en 2013 par le président Xi Jinping (archives). © KEYSTONE/AP/WONG MAYE-E
Meng Hongwei est l'énième haut dirigeant communiste à succomber à la campagne anti-corruption lancée en 2013 par le président Xi Jinping (archives). © KEYSTONE/AP/WONG MAYE-E


Publié le 20.06.2019


L'ex-patron chinois d'Interpol a reconnu jeudi lors de son procès être coupable de corruption. Sa disparition l'an passé de l'organisation policière internationale basée à Lyon (France) avait défrayé la chronique.

Meng Hongwei, 65 ans, ex-vice ministre chinois de la Sécurité publique, a "fait montre de repentance" pour avoir accepté 14,46 millions de yuans (2,07 millions de francs) de pots-de-vin, a indiqué le Tribunal populaire intermédiaire n°1 de Tianjin (nord) sur les réseaux sociaux.

"Le verdict sera annoncé à une date ultérieure", selon la même source.

Campagne anti-corruption

Meng Hongwei est l'énième haut dirigeant communiste à succomber à la campagne anti-corruption lancée en 2013 par le président Xi Jinping peu après son arrivée au pouvoir. Elle a déjà sanctionné au moins 1,5 million de cadres du PCC, selon des chiffres officiels.

Meng Hongwei s'était subitement volatilisé d'Interpol en septembre 2018, après un voyage en Chine. Il a été placé en détention dans son pays. En mars, il a été exclu du Parti communiste chinois (PCC) et de toute fonction officielle.

Son épouse Grace Meng, ainsi que ses deux enfants, ont quant à eux obtenu l'asile politique en France début mai, selon leur avocat. Craignant pour sa sécurité, sa femme avait affirmé avoir été victime d'une tentative d'enlèvement.

ats, afp

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11