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Enquête russe: Trump prêt à répondre "à certaines conditions"

Donald Trump qualifie régulièrement l'enquête du procureur spécial Robert Mueller de "chasse aux sorcières". © KEYSTONE/AP/SUSAN WALSH
Donald Trump qualifie régulièrement l'enquête du procureur spécial Robert Mueller de "chasse aux sorcières". © KEYSTONE/AP/SUSAN WALSH


Publié le 08.09.2018


Le président des Etats-Unis Donald Trump s'est dit prêt vendredi à répondre aux questions des enquêteurs chargés de faire la lumière sur les soupçons de collusion entre son équipe de campagne et la Russie. "Je le ferai dans certaines circonstances", a-t-il précisé.

"Je pense que, si nous devons nous rencontrer, ce doit être une rencontre équitable. Je ne veux pas tomber dans un piège à parjure", a ajouté le 45e locataire de la Maison-Blanche aux journalistes, qui l'accompagnaient à bord d'Air Force One, l'avion présidentiel.

Son avocat Rudy Giuliani a annoncé jeudi à Reuters que le procureur spécial Robert Mueller, chargé de coordonner l'enquête, souhaitait que M. Trump accepte un "entretien de suivi" après des réponses par écrit. "Je ne vois pas, comment nous pouvons le faire", a poursuivi l'avocat, qui a exprimé à plusieurs reprises ses préoccupations concernant le risque de parjure.

Négociations en cours

Les avocats de M. Trump négocient depuis des mois avec l'équipe du procureur Mueller pour déterminer les formes d'une éventuelle audition du président, qui nie toute collusion avec Moscou et dénonce une "chasse aux sorcières".

Deux associés de Roger Stone, qui a longtemps été conseiller politique de Donald Trump, ont été entendus ces deux derniers jours par les enquêteurs, qui semblent s'intéresser à ses contacts avec WikiLeaks et son fondateur Julian Assange. Le site internet a publié un grand nombre de courriels démocrates piratés pendant la campagne de 2016.

Il s'agit d'un journaliste politique qui collabore avec des sites adeptes de la théorie du complot et de l'animateur de télévision Randy Credico. Ce dernier aurait pu jouer les intermédiaires entre MM. Stone et Assange, qu'il a interviewé en 2017 à l'ambassade équatorienne de Londres, où il a trouvé refuge il y a six ans pour échapper à une extradition vers la Suède.

ats, reu

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