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Exécutif bâlois: la gauche veut sauver sa majorité et sa présidence

Elisabeth Ackermann (Verts) était fortement critiquée pour sa gestion de la crise du Musée historique de Bâle et pour sa raideur lors de ses apparitions en public (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Elisabeth Ackermann (Verts) était fortement critiquée pour sa gestion de la crise du Musée historique de Bâle et pour sa raideur lors de ses apparitions en public (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Elisabeth Ackermann (Verts) était fortement critiquée pour sa gestion de la crise du Musée historique de Bâle et pour sa raideur lors de ses apparitions en public (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Elisabeth Ackermann (Verts) était fortement critiquée pour sa gestion de la crise du Musée historique de Bâle et pour sa raideur lors de ses apparitions en public (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Le socialiste Beat Jans vise la présidence du gouvernement de Bâle-Ville. Encore conseiller national, il a été élu dimanche à l'exécutif dès le premier tour (archives) © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE
Le socialiste Beat Jans vise la présidence du gouvernement de Bâle-Ville. Encore conseiller national, il a été élu dimanche à l'exécutif dès le premier tour (archives) © KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE
Surprise du premier tour de dimanche, la libérale Stephanie Eymann sera l'adversaire de Beat Jans au second tour de la course pour la présidence. Dans l'élection au gouvernement, elle a toutes les chances d'être élue au 2e tour après avoir échoué de justesse dimanche (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Surprise du premier tour de dimanche, la libérale Stephanie Eymann sera l'adversaire de Beat Jans au second tour de la course pour la présidence. Dans l'élection au gouvernement, elle a toutes les chances d'être élue au 2e tour après avoir échoué de justesse dimanche (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Les espoirs de sauvetage de la majorité de gauche au gouvernement de Bâle-Ville reposent désormais sur les épaules de la syndicaliste Heidi Mück qui représente BastA!, parti de gauche alternative allié aux Verts (archives). © KEYSTONE/NILS FISCH
Les espoirs de sauvetage de la majorité de gauche au gouvernement de Bâle-Ville reposent désormais sur les épaules de la syndicaliste Heidi Mück qui représente BastA!, parti de gauche alternative allié aux Verts (archives). © KEYSTONE/NILS FISCH


Publié le 28.10.2020


Après le retrait de la présidente de l'exécutif de Bâle-Ville, la gauche veut sauver sa majorité avec la syndicaliste Heidi Mück. Pour la présidence, le PS présente Beat Jans. Elu au gouvernement, le conseiller national sera opposé à la libérale Stephanie Eymann.

A l'issue du délai pour le dépôt des listes mercredi, les cartes sont entièrement redistribuées en vue du second tour des élections au gouvernement et à la présidence de l'exécutif bâlois, le 29 novembre. La gauche a remplacé la sortante verte Elisabeth Ackermann qui a jeté l'éponge mardi après son mauvais score dimanche dernier (9e).

Exécutif: cinq pour trois sièges

Dans la course au Conseil d'Etat, Heidi Mück tentera de sauver la majorité de gauche. Membre de BastA!, parti de gauche alternative allié aux Verts, la syndicaliste élue dimanche au Grand Conseil après quatre ans d'absence a été adoubée mardi soir. Elle est soutenue par les Verts et par les PS.

Au second tour, elle fera liste commune avec le socialiste Kaspar Sutter, 6e dimanche. Le duo visera deux des trois sièges encore en jeu face à libérale Stephanie Eymann (5e), au sortant radical Baschi Dürr (7e) et à la Vert'libérale Esther Keller (8e). L'UDC a retiré son candidat Stefan Sutter (10e).

Première présidence pour le PS?

Pour maintenir la présidence du gouvernement dans le giron de la gauche, les trois partis misent sur le socialiste Beat Jans. Le PS a annoncé mercredi la candidature du conseiller national âgé de 56 ans. Beat Jans a été élu dimanche à l'exécutif en arrivant à la quatrième place, derrière les sortants Tanja Soland (PS), Lukas Engelberger (PDC) et Conradin Cramer (libéral).

En visant la présidence, le PS entend "prendre ses responsabilités" pour "représenter les intérêts du canton à l'extérieur", écrit-il. Depuis sa création en 2005, cette fonction élective a été assurée par les Verts.

Confirmation de la surprise libérale?

Au second tour de l'élection à la présidence, il sera opposé à la libérale Stephanie Eymann qui a raté de justesse son entrée au gouvernement dès le premier tour. Fille d'ancien député et nièce de l'ancien ministre et actuel conseiller national Christoph Eymann, la libérale âgée de 41 ans a obtenu des résultats prometteurs dimanche.

Stephanie Eymann a devancé la sortante Elisabeth Ackermann dans le scrutin pour la présidence, sans obtenir la majorité absolue. Elle s'est réinstallée à Bâle-Ville l'an dernier après avoir vécu 20 ans à Bâle-Campagne et siégé à l'exécutif communal d'Eptingen (BL).

ats

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