Genève a enlevé le dernier derby lémanique de la saison régulière 4-3 aux tirs au but. Mitrailleurs en règle, les Aigles ont finalement passé l'épaule grâce à la finesse de Richard aux penalties.

"C'est important pour une équipe de mettre la pression sur le goal adverse, rappelle Noah Rod, le capitaine genevois. Plus on a de shoots, plus on a de chances de marquer, c'est mathématique. Un puck sur le goal, on ne sait jamais ce qui se passe. Ca peut taper trois patins, une oreille et le pop-corn d'une personne en tribunes et ça rentre, donc il faut essayer. C'est ce qu'on a fait ce soir et ç'a bien marché."

En ce moment au sein du collectif de Chris McSorley, Tommy Wingels est en feu. Sept buts lors des quatre derniers matches pour l'attaquant américain. Une production qui tombe à point nommé. Mais Noah Rod semble en connaître les causes: "Je pense que c'est un super joueur qui sait ce qu'il fait. Il est malin et il a la bonne position. Il a réalisé une très belle carrière en NHL. Il est arrivé ici et il a eu son deuxième enfant. Entre le changement de continent, le deuxième enfant et les blessures, c'est pas facile du tout. Seulement maintenant il joue l'esprit libre et avec un corps en pleine forme."

Dans le camp vaudois, on essuie une défaite à la maison et on boucle un week-end à un point. "On fait deux cadeaux sur le deuxième et le troisième but, confesse Joël Vermin. C'est le genre de fautes à ne pas commettre si tu veux aller en play-off. Et en prolongation on a eu des chances de prendre ce deuxième point alors c'est dur à digérer." Sans Torrey Mitchell, Ville Peltonen a dû recomposer ses trios et placer Dustin Jeffrey avec Bertschy et Vermin. Un brassage quasi constant pas toujours simple à appréhender. "Le club nous demande d'être des leaders, conclut l'ancien joueur de Berne. Les changements de ligne, on sait que ça arrive en hockey, c'est comme ça. J'aime bien voir qu'on a bloqué 28 tirs, ça montre le caractère qu'on a dans cette équipe."

ats