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Genève va soutenir financièrement le monde de la nuit

L'Etat de Genève va aider le monde de la nuit, fortement affecté par les mesures visant à lutter contre la propagation de Covid-19. Le Grand Conseil a voté jeudi soir à la quasi-unanimité une aide d'urgence plafonnée à 2 millions de francs par mois (illustration). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
L'Etat de Genève va aider le monde de la nuit, fortement affecté par les mesures visant à lutter contre la propagation de Covid-19. Le Grand Conseil a voté jeudi soir à la quasi-unanimité une aide d'urgence plafonnée à 2 millions de francs par mois (illustration). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT


Publié le 01.10.2020


L'Etat de Genève va aider le monde de la nuit, fortement affecté par les mesures visant à lutter contre la propagation de Covid-19. Le Grand Conseil a voté jeudi soir à la quasi-unanimité une aide d'urgence plafonnée à 2 millions de francs par mois.

"Le monde de la nuit est en train de mourir", a mis en garde le député PS Youniss Mussa. Et de rappeler son rôle en termes culturels, de divertissement, de sécurité et d'emploi. A Genève, les boîtes de nuit, dancings, discothèques et autres salles de danse sont fermés depuis le 31 juillet. La mesure cantonale devait durer jusqu'au 23 août, mais elle a été prolongée au 16 novembre.

L'accord signé par la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de Genève, le Grand Conseil de la nuit, un organisme créé il y a une dizaine d'années pour défendre les boîtes, et le Syndicat culture nocturne prévoit une prise en charge par le canton d'une partie des frais généraux effectifs des établissements, comme le loyer ou les assurances, ainsi que les charges fixes. L'indemnité moyenne se situe entre 30'000 et 40'000 francs par établissement.

En contrepartie à cette aide, les établissements s'engagent sur l'honneur à ne pas licencier leur personnel pour des motifs liés à la crise économique et sanitaire. Le secteur représente un millier d'emplois, mais les postes de travail indirects sont encore plus nombreux, comme les producteurs de boissons ou les taxis, a relevé le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Développement économique.

ats

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