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Gerhard Pfister n'acceptera pas une élection au Conseil fédéral

Gerhard Pfister voit une manoeuvre politique de ses adversaires dans les appels à sa candidature au Conseil fédéral (archives). © KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ
Gerhard Pfister voit une manoeuvre politique de ses adversaires dans les appels à sa candidature au Conseil fédéral (archives). © KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ


Publié le 21.10.2018


Le président du parti démocrate-chrétien, Gerhard Pfister, répète dans la presse dominicale qu'il ne veut pas succéder à la conseillère fédérale Doris Leuthard, qui se retire à la fin 2018. Malgré les appels d'autres partis, il refuse d'être le candidat du dynamitage.

"J'exclus une candidature", déclare le conseiller national de Zoug, âgé de 56 ans, dans un entretien diffusé dimanche par plusieurs journaux alémaniques. "Dans le cas improbable" d'une élection "contre mon gré" au Conseil fédéral le 5 décembre, "je déclarerais probablement que je ne pourrais pas accepter l'élection et que l'Assemblée fédérale devrait choisir un candidat officiel du PDC".

M. Pfister explique qu'il a renoncé à devenir conseiller fédéral en acceptant la présidence du PDC. "J'ai toujours été d'avis que le président d'un parti ne devait pas accéder au Conseil fédéral un an avant des élections", dit-il, faisant allusion aux législatives fédérales prévues octobre 2019.

Disqualifier le PDC

Le président des démocrates-chrétiens voit derrière les appels persistants à sa candidature les "traits d'une campagne" visant à disqualifier le parti ou à déstabiliser la direction de la formation un an avant les élections.

Plusieurs médias ont récemment cité M. Pfister comme successeur possible de Doris Leuthard, qui a donné sa démission pour la fin de l'année. Le Zougois a toujours catégoriquement nié tout intérêt pour le poste. "Je ne deviendrai pas. Je ne veux pas. Je ne peux pas. Je ne dois pas", écrivait-il encore dernièrement sur la messagerie instantanée Twitter.

Trois personnes ont pour l'instant annoncé leur candidature pour le siège PDC: il s'agit du conseiller aux Etats zougois Peter Hegglin, de la conseillère nationale bâloise Elisabeth Schneider-Schneiter et de la conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'graggen.

ats

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