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Gouvernement d'accord avec des exceptions en matière d'admission

Les cantons devraient pouvoir accorder des exceptions à la règle des trois ans de pratique en Suisse pour certains médecins comme les généralistes (archives). © KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW
Les cantons devraient pouvoir accorder des exceptions à la règle des trois ans de pratique en Suisse pour certains médecins comme les généralistes (archives). © KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW


Publié le 25.01.2023


Médecins généralistes, pédiatres, psychiatres et psychothérapeutes de l'enfance devraient pouvoir exercer plus facilement en Suisse en cas de pénurie avérée. Le Conseil fédéral est d'accord avec l'idée de déroger sur un point aux conditions d'admission.

Les conditions d'admission pour les médecins ont été durcies au 1er janvier 2022. Qui veut exercer en Suisse doit notamment avoir au préalable travaillé pendant trois ans dans un établissement helvétique reconnu de formation post-grade. Mais cette disposition pourrait mener à une pénurie de certains médecins dans les régions périphériques.

Pour éviter une telle situation, la commission de la sécurité sociale et de la santé publique propose d'introduire une dérogation. Les cantons devraient pouvoir accorder des exceptions à la règle requise des trois ans d'activité, en cas d’offre médicale insuffisante.

Le Conseil fédéral y est favorable. Cette mesure est limitée dans le temps et ne remet pas fondamentalement en cause l'objectif de qualité et d'économicité des prestations médicales, indique-t-il mercredi. En oute, cette disposition ne s'appliquera qu’à quatre domaines: généralistes, pédiatres, psychiatres et psychothérapeutes de la jeunesse.

Le Parlement devra se prononcer. Dans son rapport, la commission souhaite introduire urgemment cette clause d’exception.

ats

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