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Haute sécurité au marché de Noël de Berlin, un an après l'attentat

Les organisateurs du marché de Noël de Berlin attendent un million de visiteurs. © KEYSTONE/AP dpa/GREGOR FISCHER
Les organisateurs du marché de Noël de Berlin attendent un million de visiteurs. © KEYSTONE/AP dpa/GREGOR FISCHER


Publié le 28.11.2017


Le marché de Noël du centre de Berlin, théâtre l'an passé d'une attaque meurtrière au camion-bélier, a ouvert lundi, sous haute sécurité. L'attentat commis par un Tunisien, le 19 décembre 2016, avait fait douze morts et 70 blessés. Il avait été revendiqué par l'EI.

En plus des habituels guirlandes, bretzels et du vin chaud, les visiteurs de ce très touristique marché de Noël dans l'ouest de la capitale doivent composer avec des barrières de sécurité, plus ou moins bien cachées par des arbres de Noël, et une présence policière renforcée.

Il n'est pas censé devenir "une place forte", a toutefois assuré la police berlinoise. "Les autorités de sécurité ne disposent actuellement d'aucune information selon laquelle une menace concrète concerne spécifiquement les marchés de Noël", a déclaré à l'agence de presse allemande DPA le commissaire divisionnaire de Berlin.

Commémoration le 19 décembre

L'organisateur de l'événement, qui a déployé son propre personnel de sécurité en gilet orange, se veut optimiste quant à la fréquentation du marché qui fermera ses portes le 7 janvier. Il attend un million de visiteurs, un chiffre presque équivalant aux années précédentes.

Le marché restera cependant fermé le 19 décembre pour commémorer les victimes de l'attaque de 2016. Pour l'occasion, une stèle dorée sur laquelle figureront les noms des personnes décédées sera inaugurée.

L'attaque djihadiste de Berlin est la plus meurtrière jamais commise sur le sol allemand.

Dans ce dossier, la police et le parquet berlinois ont été vivement critiqués pour avoir sous-estimé la menace que représentait le Tunisien, pourtant considéré comme un islamiste dangereux.

La police est en particulier accusée de ne pas l'avoir arrêté malgré des éléments probants contre lui dans une affaire de stupéfiants, de ne pas avoir assuré sa surveillance correctement, puis d'avoir falsifié, après l'attaque, des documents pour tenter de cacher ces dysfonctionnements.

ats, afp

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