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Ignazio Cassis a tiré le bilan de ses 100 premiers jours

Ignazio Cassis veut aller plus vite. Il a souligné plusieurs fois qu'il tirait son bilan des 100 jours après 92 jours (archives). © KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ
Ignazio Cassis veut aller plus vite. Il a souligné plusieurs fois qu'il tirait son bilan des 100 jours après 92 jours (archives). © KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ


Publié le 01.02.2018


Les relations de la Suisse avec l'UE constituent une priorité pour 2018. Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis est convaincu qu'il est possible de trouver une solution satisfaisant les deux parties, a-t-il dit en tirant le bilan de ses 100 premiers jours.

Qui s'attend à ce que l'on puisse changer le monde en trois mois n'a pas compris la Suisse. "Les changements sont difficiles et la Suisse ne supporte que les petits changements", a dit le conseiller fédéral. Mais ainsi elle connaît la stabilité.

Un élément est central pour Ignazio Cassis: la politique extérieure est de la politique intérieure. Car elle ne peut réussir que si le peuple l'accepte. Ce n'est pas un hasard s'il a choisi le Tessin pour sa conférence de presse, région qui se montre sceptique par rapport à l'Italie et donc à l'UE, car très exposée.

De manière très didactique et à grand renfort de cubes et d'un ballon, le conseiller fédéral a une nouvelle fois expliqué les éléments en jeu dans la recherche d'un accord-cadre avec l'Union européenne (UE) devant un parterre d'étudiants et de journalistes à l'Université de Suisse italienne.

Pas mentir

Ignazio Cassis s'est dit convaincu qu'il était possible de persuader le peuple "si nous savons ce que nous voulons et si l'accord est bien équilibré". Il a senti une grande tension au Palais fédéral au début de son entrée au gouvernement. Il en tire la leçon qu'il faut dire ouvertement ce qu'il en est et expliquer clairement le prix à payer en cas de rejet, puis décider.

Et de rappeler qu'un tiers de la richesse de la Suisse dépend de nos relations commerciales avec l'UE. De l'autre côté, il entend aussi expliquer le fonctionnement de la démocratie directe aux interlocuteurs étrangers. Et il estime qu'il n'y a pas de honte à affirmer, le cas échéant, que le peuple a dit non.

ats

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