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Ignazio Cassis: la perception de l'accord-cadre avec l'UE a changé

"Personne ne veut de juges étrangers", affirme Ignazio Cassis lors d'un entretien avec Le Temps et La Liberté. "Ni la Suisse ni l’UE. Or, personne n’avait dit en Suisse que l’UE ne voulait pas non plus de juges étrangers". © KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD
"Personne ne veut de juges étrangers", affirme Ignazio Cassis lors d'un entretien avec Le Temps et La Liberté. "Ni la Suisse ni l’UE. Or, personne n’avait dit en Suisse que l’UE ne voulait pas non plus de juges étrangers". © KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD


Publié le 26.04.2018


En poste depuis six mois, Ignazio Cassis estime que la perception de l'accord-cadre avec l'Union européenne a changé en Suisse. "Il fallait dédiaboliser, démystifier la perception de ce 'machin'" qui était "devenu une question de croyance", plaide le ministre.

Pour preuve de cette nécessaire mise à plat, le patron du département fédéral des affaires étrangères prend le cas de la très controversée Cour de justice de l’UE (CJUE). "Personne ne veut de juges étrangers", affirme-t-il ainsi lors d'un entretien avec Le Temps et La Liberté. "Ni la Suisse ni l’UE. Or, personne n’avait dit en Suisse que l’UE ne voulait pas non plus de juges étrangers".

En clair, "chacun s’occupe de son jardin. Mais s’il y a un différend dans l’application des accords d’accès réciproque au marché, il faut une instance d’arbitrage". C'est là qu'interviendrait un tribunal arbitral, "une idée qui avait déjà été évoquée, mais s’était perdue en chemin".

Ignazio Cassis confirme avoir repris les grandes lignes esquissées par son prédécesseur Didier Burkhalter. Et ce, en totale cohérence avec sa promesse d'un "reset": "'Reset' veut dire rétablir, faire redémarrer la machine avec le logiciel qui y est installé". La position du Conseil fédéral a été clarifiée, et la situation s'est "débloquée sur le plan intérieur".

ats

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