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L'EPFZ à nouveau en lice au concours "Hyperloop" en juillet

Le prototype "Mujinga", ici sans son carénage, fait partie des vingt sélectionnés pour la finale 2018. © Keystone/Daniel Winkler/Swissloop/EPFZ
Le prototype "Mujinga", ici sans son carénage, fait partie des vingt sélectionnés pour la finale 2018. © Keystone/Daniel Winkler/Swissloop/EPFZ


Publié le 23.05.2018


Troisième l'an dernier, une équipe de l'EPFZ sera à nouveau en lice au concours "Hyperloop" d'Elon Musk en juillet près de Los Angeles. Sa nouvelle capsule "Mujinga" a été présentée mercredi au parc d'innovation de Dübendorf (ZH).

Long de trois mètres et demi, l'engin a été ainsi baptisé en référence à la sprinteuse suisse Mujinga Kambundji. Il est le fruit de la collaboration "Swissloop" associant des étudiants de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) à d'autres hautes écoles et des partenaires privés.

La capsule est mue par quatre moteurs électriques associés à deux batteries de 700 volts pour un total de 540 chevaux. Lors de la présentation toutefois, un malheureux problème de Wi-Fi a immobilisé le véhicule.

Cela n'a rien à voir avec la capsule et n'aura pas d'incidence sur le concours en juillet prochain, a précisé à l'ats Luca Di Tizio, de Swissloop.

L'an dernier, l'équipe gagnante, de Munich, avait atteint la vitesse de 323 km/h. L'EPFZ s'était classée troisième, résultat honorable, mais avec une déception: sa capsule "Escher" n'avait affiché qu'un poussif 40 km/h, alors qu'elle aurait dû atteindre les 400 km/h.

"Depuis, nous avons beaucoup appris, et contrairement à l'année dernière, nous avons pu tester tous les systèmes partiels au préalable", assure Ilyas Besler, directeur technique de Swissloop.

Tube sous vide

Objectif du concours 2018: atteindre une vitesse maximale avec une capsule autopropulsée dans un tube sous vide de 1,25 km de long. Et, bien entendu, réussir la décélération, car il ne faut pas que l'engin se "crashe" à l'arrivée.

La compétition se déroule à Hawthorne, siège de l'entreprise SpaceX à l'origine du concours. Le projet a été lancé par le milliardaire Elon Musk, patron de Tesla et de SpaceX. Le but est de créer un système de capsules transportant des passagers à plus de 1200 km/h dans des tubes sous vide par sustentation magnétique.

En 2017, 1200 projets avaient été soumis à SpaceX, et seuls les 27 finalistes avaient pu envoyer leur prototype en Californie. Cette année, ils seront 20, dont également une équipe de l'EPFL, "EPFLoop", pour qui ce sera une première.

Au terme d'une semaine d'essais sur le site, seules les trois meilleures capsules - ou "pods" - seront lancées dans le tube le 22 juillet.

ats

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