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L'exécution au Texas d'un tueur en série reportée in extremis

Le tueur au garrot avait été confondu par son ADN (archives). © KEYSTONE/AP Houston Chronicle/STEVE UECKERT
Le tueur au garrot avait été confondu par son ADN (archives). © KEYSTONE/AP Houston Chronicle/STEVE UECKERT


Publié le 19.10.2017


Le Texas a reporté mercredi l'exécution d'un tueur en série, quelques heures seulement avant sa mise à mort. La mesure a été ordonnée afin d'étudier des éléments pouvant le lier à un meurtre pour lequel un autre condamné est déjà dans les couloirs de la mort.

L'homme de 55 ans, surnommé le "Tourniquet killer" (le "tueur au garrot"), responsable du meurtre de quatre filles et jeunes femmes de 9 ans à 21 ans, devait recevoir mercredi soir une injection létale dans sa prison au nord de Houston. Mais les procureurs craignaient qu'il ne s'accuse dans une lettre posthume d'un cinquième meurtre pour disculper un autre prisonnier.

Ce dernier a été condamné pour le meurtre d'une jeune femme de 19 ans, en 1998, et doit être exécuté le 18 novembre. "Nous demeurons absolument certains de sa culpabilité", a écrit le procureur du Texas au gouverneur Greg Abbott.

Père de famille

Le tueur au garrot, un père de famille présenté comme particulièrement doué en musique, a avoué avoir violé et étranglé plusieurs filles et jeunes femmes d'origine hispanique sur une période d'une décennie. Son arrestation est intervenue huit ans après son dernier crime connu, le meurtre en 1995 d'une adolescente de 16 ans.

Il a aussi assassiné une fillette de 9 ans et une autre adolescente de 14 ans. Mais c'est le viol et le meurtre en 1992 d'une jeune fille de 21 ans, qui lui a valu sa condamnation à mort. Durant toutes ces années, il a mené une existence normale en apparence, travaillant, élevant ses filles et jouant dans des clubs de jazz.

Ses proches avaient toutefois noté des éléments perturbants chez lui, notamment la fascination que semblait exercer sur lui la nuque de ses compagnes.

A la fin des années 1990, il avait plaidé coupable d'agressions sexuelles sur ses filles et avait été enregistré sur le fichier des délinquants sexuels, les autorités prélevant son ADN. Des années plus tard, les policiers ont établi une correspondance entre son profil ADN et des fragments de matière prélevés sous les ongles du cadavre d'une de ses victimes.

ats, afp

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