L'infirmier plaide "non coupable" du viol d'une femme invalide
Un infirmier accusé d'avoir violé une patiente très lourdement handicapée, confondu par son ADN après qu'elle a donné naissance à un enfant en décembre, a refusé mardi aux Etats-Unis de reconnaître les faits. Il a plaidé non coupable devant un tribunal de l'Arizona.
Infirmier agréé, l'accusé de 36 ans a été arrêté le mois dernier par la police de Phoenix dans le cadre d'une enquête ouverte après l'accouchement d'une femme de 29 ans. La victime a mis au monde un petit garçon dans un centre de soins de la ville, alors que, selon un communiqué de la famille de la jeune femme, elle "a un handicap mental important à cause de crises survenues tôt dans son enfance".
Elle "ne peut pas parler, mais a une petite capacité à bouger ses membres, sa tête et son cou", "répond aux bruits et est capable de montrer des expressions faciales", précise la famille, qui appartient à la tribu apache locale. Les médias américains avaient d'abord rapporté que la victime se trouvait dans le coma.
"Les preuves sont minces"
L'ADN du suspect correspond à celui de l'enfant, soulignent les autorités judiciaires. Mais son avocat a estimé après l'arrestation que "les preuves sont minces" contre son client et a manifesté son intention de demander un nouveau test ADN indépendant.
Le personnel du centre de soins a assuré ignorer que la jeune femme était enceinte jusqu'au moment où l'accouchement s'est déclenché. L'accusé était responsable des soins à la victime au moment de l'agression sexuelle.
La victime "n'était pas en mesure de donner son consentement", a précisé la police.
ats, afp