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La bourse néo-zélandaise interrompue à cause de cyberattaques

Les attaques par déni de service perturbent les réseaux informatiques en les inondant de trafic (archives). © KEYSTONE/EPA/PAUL MILLER
Les attaques par déni de service perturbent les réseaux informatiques en les inondant de trafic (archives). © KEYSTONE/EPA/PAUL MILLER


Publié le 28.08.2020


Des cyberattaques ont contraint le marché boursier néo-zélandais (NZX) à interrompre les échanges pour le quatrième jour consécutif vendredi. L'agence de renseignements du pays a été appelée à l'aide pour combattre ces violations de sécurité.

"Nous rencontrons actuellement des problèmes de connectivité qui semblent être du même ordre que ceux causés par de sérieuses attaques DDoS [attaques de déni de service distribué, ndlr] intervenues la semaine dernière depuis l'étranger", a affirmé NZX dans un communiqué.

Ces attaques par déni de service perturbent les réseaux informatiques en les inondant de trafic. Cela a conduit à des suspensions temporaires des échanges tous les jours depuis mardi.

Vendredi, l'interruption des négociations est intervenue malgré la mise en place par le NZX de mesures supplémentaires pour maintenir la connectivité avant l'ouverture du marché.

Informations "pas volées"

"NZX a continué à travailler avec son fournisseur de services réseau, Spark, ainsi qu'avec des partenaires nationaux et internationaux de cybersécurité, y compris le GCSB, pour faire face aux récentes cyberattaques", poursuit le communiqué. Le GCSB est l'agence de renseignements de la Nouvelle-Zélande chargée de protéger l'infrastructure du pays contre les attaques en ligne.

La perturbation a frappé en pleine saison des résultats d'entreprises, une des périodes les plus chargées pour NZX. Le NZX est resté discret sur qui pouvait être derrière ces attaques.

Des experts dans les médias ont évoqué des intrusions pouvant être parrainées par un Etat ou bien par des activistes anticapitalistes comme Anonymous ou encore une entreprise criminelle à la recherche d'une rançon.

L'autorité de régulation des marchés financiers (FMA) était en contact étroit avec NZX. "Le NZX nous a informés qu'aucun système interne n'a été compromis et que les informations commerciales n'ont pas été violées", a déclaré l'agence.

ats, afp

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