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La Bourse suisse termine sous les 9500 points

Le groupe Schindler a été parmi les perdants de la journée à la Bourse suisse (archives). © KEYSTONE/URS FLUEELER
Le groupe Schindler a été parmi les perdants de la journée à la Bourse suisse (archives). © KEYSTONE/URS FLUEELER


Publié le 29.01.2018


La Bourse suisse a entamé la semaine dans le rouge. L'indice-vedette, le Swiss Market Index (SMI), a perdu 0,61% lundi pour s'afficher à 9457,27 points en fin de séance.

Le SMI a passé une bonne partie de la journée plus ou moins nettement sous les 9500 points, avant de terminer juste en dessus du plus bas du jour (9451,91 points).

Les courtiers ont parlé d'un négoce typique du lundi, sans élan. Les variations de cours sont restées contenues et l'ambiance fondamentalement intacte sur le marché.

Dans le sillage du SMI, le SLI a perdu 0,54% à 1551,41 points et le SPI 0,58% à 10'859,89 points.

Sur les trente valeurs vedettes, 25 ont reculé, quatre ont avancé et Swiss Re a fini à l'équilibre. Aryzta (-1,6%), Schindler et Dufry (chacun -1,3%) constituent le trio des plus gros perdants.

Aryzta a encore nettement fléchi après avoir fait une timide tentative de reprise en matinée. Le titre avait chuté jeudi et vendredi après un énième avertissement sur résultats. Goldman Sachs a dégradé sa recommandation à "sell", après "neutral" et sabré ses estimations de bénéfice par action 2018 à 2020 de 40% à 60%.

Les pharma en baisse

Novartis (-0,9%) n'a pas profité d'un relèvement d'objectif de cours par Berenberg, qui a maintenu "hold". Les chiffres 2017 ont un peu dépassé les attentes et les prévisions sont positives, mais les perspectives de croissance des prochaines années sont insuffisantes pour générer un potentiel de hausse significative du cours.

Roche (-0,4%) a obtenu auprès de l'agence américaine des médicaments (FDA) un statut de percée thérapeutique pour le balovaptan, contre les troubles du spectre autistique. Le troisième poids lourd, Nestlé a cédé 0,8%.

Clariant (-0,7%) avait déjà avait fortement baissé la semaine passée dans le sillage de l'annonce de l'arrivée du saoudien Sabic dans son actionnariat à la place du remuant White Tale.

Kühne+Nagel (-0,5%) a vu son objectif de cours relevé par Morgan Stanley, qui a confirmé "equal weight". L'analyste a tenu compte de l'évolution meilleure que prévu du fret maritime et aérien et des cours de change. L'objectif de Panalpina (-0,2%) a aussi été relevé avec recommandation maintenue à "equal weight".

Rebond pour Givaudan

Dans le camp des gagnants, Julius Bär (+0,7%) précède Swatch (+0,6%), Givaudan et LafargeHolcim (chacun +0,2%). Swatch pourrait publier ses résultats cette semaine déjà. Richemont a perdu 0,3%.

UBS a cédé 0,8% et Credit Suisse 1,1%. Morgan Stanley a relevé l'objectif de cours d'UBS avec recommandation "overweight" estimant notamment que l'action est actuellement sous-valorisée de quelque 20%.

Après ses solides chiffres de vendredi passé, Givaudan a repris de l'altitude. Cinq analystes ont relevé leur objectif de cours avec des recommandations variant de "underweight" à "buy", de quoi donner le tournis aux investisseurs.

Sur le marché élargi, AMS a bondi de 17,0%. Le producteur de semi-conducteurs autrichien a levé un coin de voile sur une performance inespérée sur l'ultime partiel de 2017 comme sur l'ensemble de l'exercice. Le groupe a relevé dans la foulée ses ambitions à moyen terme, déjouant ainsi les pronostics des oiseaux de mauvais augure.

Santhera recule encore

Schmolz+Bickenbach (+1,1%) s'est vu attribuer la reprise des sites et des activités de son homologue français en redressement judiciaire Asco Industries par un tribunal strasbourgeois, une décision qui prendra effet dès jeudi. Après avoir été temporairement suspendue de cotation dans les premiers échanges, l'action était recherchée.

Bossard (inchangé) retenait aussi l'attention des investisseurs, en raison de changements au conseil d'administration et à la direction. L'administratrice Helen Wetter-Bossard ne briguera pas de nouveau mandat à l'assemblée générale du 9 avril et le directeur général David Dean quittera son poste en 2019.

Santhera (-0,7%) a enregistré l'an dernier des recettes en hausse de 21% pour son unique traitement commercialisé, le Raxone, à 22,9 millions de francs. La semaine dernière, le titre avait lourdement chuté après que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a maintenu son avis négatif sur une demande d'extension à une seconde indication pour ce traitement.

ats, awp

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