La ligne Abus Ecoute a reçu 80 appels très divers depuis ses débuts
La conseillère d'Etat Anne Emery-Torracinta a fait le point jeudi sur le plan d'action contre les abus à l'école lancé en décembre 2017. La ligne "Abus Ecoute" notamment a reçu 80 appels, dont 33 concernaient des situations relevant de la loi sur l'aide aux victimes.
La cheffe du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP) a rappelé que le plan d'action a été mis en place "suite à des situations passées ou présentes potentiellement survenues au sein de l'école genevoise". La presse s'en était fait l'écho en novembre 2017.
Ouverte en janvier 2018, la ligne Abus-Ecoute a reçu 80 appels, concernant des situations très diverses, a précisé Vasco Dumartheray, directeur du centre LAVI-Genève qui gère la ligne. Parmi eux, 33 rentrent dans le périmètre de la loi sur l'aide aux victimes (LAVI), qui comprend le harcèlement ou la contrainte sexuelle, le viol ou abus sexuels, les agressions, lésions corporelles simples ou graves.
Plus de la moitié (19) concernent des faits survenus entre élèves. Quatorze cas impliquent des élèves et des adultes. Huit appels ont mis en cause des enseignants, dont six situations faisant état d'atteintes à l'intégrité sexuelle, a détaillé M.Dumartheray.
ats