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La non-reconnaissance du berger d'Anatolie fait aboyer les Grisons

L'exécutif grison demande que le berger d'Anatolie soit intégré dans le programme de protection des troupeaux de la Confédération. © Canton de Grisons/Keystone
L'exécutif grison demande que le berger d'Anatolie soit intégré dans le programme de protection des troupeaux de la Confédération. © Canton de Grisons/Keystone


Publié le 21.02.2019


Le gouvernement des Grisons veut que le berger d'Anatolie soit reconnu comme chien de protection des troupeaux. L'activité locale est menacée, est-il écrit dans une lettre adressée à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga.

L'exécutif cantonal demande que cette race de chiens soit incluse dans le programme de protection des troupeaux de la Confédération. L'Office fédéral de l'environnement y a renoncé de manière incompréhensible, a communiqué jeudi le gouvernement grison.

Depuis le début des mesures de protection des troupeaux il y a dix ans, des entreprises expérimentées travaillent avec des bergers d'Anatolie, écrit le Conseil d'Etat. Au moins un cinquième des sociétés de chiens de protection du canton en possède.

Chaque propriétaire d'animaux dits "de rente" est libre d'utiliser des chiens de protection des troupeaux non officiellement reconnus. Mais de tels chiens ne sont cependant pas subventionnés par la Confédération.

ats

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