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La police veut réinterroger l'acteur de "Empire" agressé en janvier

Jussie Smollett joue dans la série "Empire" le personnage d'un rappeur, fils d'un gros producteur de hip hop qui ne croit pas en lui (archives). © KEYSTONE/AP Invision/RICHARD SHOTWELL
Jussie Smollett joue dans la série "Empire" le personnage d'un rappeur, fils d'un gros producteur de hip hop qui ne croit pas en lui (archives). © KEYSTONE/AP Invision/RICHARD SHOTWELL


Publié le 18.02.2019


La police américaine a confié dimanche ses doutes sur ce que l'acteur et chanteur américain noir et homosexuel Jussie Smollett a présenté comme une agression d'assaillants racistes et homophobes. Lui s'était déjà dit en colère de voir sa version reconsidérée.

L'acteur de 36 ans a porté plainte fin janvier se disant victime de deux individus croisés en pleine nuit dans une rue de Chicago. Ces derniers l'auraient frappé et insulté, lui auraient lancé "une substance chimique inconnue" et "enroulé une corde autour du cou".

Vendredi, la police avait déjà indiqué que deux "suspects potentiels" avaient été laissés en liberté sans être poursuivis. "Les renseignements récoltés auprès des individus interrogés par la police dans l'affaire Empire ont de fait modifié l'orientation de l'enquête", a écrit dans un communiqué un porte-parole de la police, Anthony Guglielmi. Il a ajouté que les enquêteurs avaient contacté l'avocat de l'acteur "pour réclamer un nouvel entretien".

Plusieurs médias identifiaient ces deux hommes interrogés comme des frères arrêtés à l'aéroport O'Hare de Chicago, de retour d'un voyage au Nigeria, dont l'un travaille pour la série "Empire". Jussie Smollett y joue le personnage d'un rappeur, fils d'un gros producteur de hip hop qui ne croit pas en lui. Certains laissaient entendre que l'agression pourrait avoir été un simulacre.

Jeudi sur la chaîne ABC, dans l'émission "Good Morning America", l'acteur avait donné des détails sur l'agression et s'était dit en colère de voir que sa version était remise en doute. La révélation de l'affaire avait suscité une vague de réactions indignées et de témoignages de sympathie.

ats, afp

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