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La Poste veut des quotas de colis pour les gros clients

La Poste veut attribuer des quotas de colis aux 100 plus importants expéditeurs, car elle craint d'être submergé par l'augmentation du trafic des paquets (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
La Poste veut attribuer des quotas de colis aux 100 plus importants expéditeurs, car elle craint d'être submergé par l'augmentation du trafic des paquets (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
La Poste veut attribuer des quotas de colis aux 100 plus importants expéditeurs, car elle craint d'être submergé par l'augmentation du trafic des paquets (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
La Poste veut attribuer des quotas de colis aux 100 plus importants expéditeurs, car elle craint d'être submergé par l'augmentation du trafic des paquets (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER


Publié le 03.04.2020


La Poste veut attribuer des quotas de colis aux 100 plus importants expéditeurs, car elle craint d'être submergée par l'augmentation du trafic des paquets. Le secteur de la vente à distance est alarmé par la situation et veut trouver des solutions avec le géant jaune.

La Poste a informé jeudi ses 100 plus gros clients de colis qu'elle entendait introduire avec effet immédiat un quota par jour ouvrable du nombre de colis standard. Cela en tant que mesure d'urgence visant à protéger ses employés et maintenir l'approvisionnement en colis en Suisse, a expliqué Oliver Flüeler, porte-parole de La Poste à Keystone-ATS.

Le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a approuvé un contingentement temporaire limité pour l'instant à la semaine précédant Pâques, a précisé M. Flüeler en soirée. Une table ronde doit en outre être organisée avec les clients et les autres acteurs de la logistique afin de trouver des solutions communes.

Depuis le début de la crise du coronavirus, la Poste fait face à une énorme augmentation du nombre de colis. Malgré les nombreuses mesures déjà prises, le service de base est remis en question. "Nous ne pouvons plus faire face au volume", a regretté M. Flüeler. Le simple déploiement de personnel supplémentaire ne suffit pas, car "nous devons nous conformer aux exigences de la distanciation sociale".

Travailler ensemble

"Les pires craintes se sont réalisées", a regretté vendredi dans un communiqué l'Association suisse de vente à distance (ASVAD). Sans mesures, la distribution des colis risque de s'effondrer. L'ASVAD veut trouver rapidement des solutions avec le géant jaune afin de maintenir la livraison de colis.

Elle propose plusieurs mesures en ce sens. Elle veut notamment suspendre les envois de petites marchandises en provenance de l'étranger. Cela représente plus de 100'000 envois chaque jour. L'ASVAD estime que ces capacités devraient être libérées pour le commerce national.

Oliver Flüeler souligne qu'il est urgent de trouver une solution "si nous ne voulons pas risquer un effondrement de la distribution des colis en Suisse". Cela ne sera possible que si tous les acteurs concernés travaillent ensemble pour s'assurer que "les quantités ne submergent pas le système".

ats

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