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La Suisse dominée facilement par la Russie

Denis Hollenstein inscrit le 1-1. © KEYSTONE/URS FLUEELER
Denis Hollenstein inscrit le 1-1. © KEYSTONE/URS FLUEELER
Noah Rod inquiète le portier Ilya Konovalov. © KEYSTONE/URS FLUEELER
Noah Rod inquiète le portier Ilya Konovalov. © KEYSTONE/URS FLUEELER
Le Russe Vladimir Tachyov s'amuse de Genoni sur le 1-3. © KEYSTONE/URS FLUEELER
Le Russe Vladimir Tachyov s'amuse de Genoni sur le 1-3. © KEYSTONE/URS FLUEELER


Publié le 14.12.2018


La Suisse n'a pas remporté la première édition de la Lucerne Cup. En finale face à la Russie, la sélection de Patrick Fischer s'est inclinée 5-1.

Pour son dernier match avant la préparation en vue du Championnat du monde à Bratislava - les matches de février seront joués par des jeunes -, la Suisse devait confirmer sa victoire contre l'Autriche face à un adversaire d'un autre calibre. Car même estampillée B, cette Russie vue à Lucerne dispose de joueurs de KHL plutôt intéressants. Mais en dépit de la présence de douze vice-champions du monde, la Suisse a dû rendre les armes devant un adversaire très solide.

Mieux entrée dans la partie que contre l'Autriche, la sélection de Patrick Fischer n'a pas été récompensée. Ce sont même les Russes qui ont trouvé l'ouverture (5e). Revenus à égalité à 5 contre 3, les Suisses ont malheureusement encaissé deux buts avant la fin du premier tiers. Un tir de loin lors d'un temps fort et surtout un but consécutif à une erreur individuelle de Lukas Frick qui a douché les envies helvétiques. Invité surprise du Mondial danois, le défenseur lausannois n'a pas dû marquer des points aux yeux de son entraîneur.

Dans la catégorie des déceptions, on citera également Denis Hollenstein. Peu en jambes 24 heures plus tôt, l'ancien Aviateur a été placé en première ligne avec Vermin et Brunner, sans doute pour le relancer. Un "traitement de faveur" dont l'attaquant de Zurich a su profiter pour inscrire l'égalisation (1-1). Bien, mais peut et doit mieux faire. Conséquence de cette incursion sur la ligne de parade, Grégory Hofmann a été replacé au centre d'un trio avec Martschini et Suri.

Touché par un puck dans les poumons face aux Autrichiens, Noah Rod a tenu sa place avec Bertschy et Scherwey, surnuméraires la veille. Le capitaine servettien avait deux ailiers énergiques, mais lui et ses compères n'ont peut-être pas pesé autant sur l'arrière-garde russe qu'espéré. Malgré la réussite en double supériorité numérique, le jeu de puissance helvétique s'est révélé assez stérile et sans grande imagination.

Le coach de l'année des derniers Suisse Awards clôt son année 2018 avec passablement de questions. Pas de raisons majeures de s'inquiéter à cette période de la saison, mais aucune révélation n'a véritablement sauté aux yeux. "Fischi" a maintenant plusieurs mois pour penser le bon amalgame et présenter une équipe qui sera forcément attendue en avril et en mai. Car la confirmation sera dans tous les esprits. Et en 2014 à Minsk, l'année suivant la médaille d'argent de Stockholm, la Suisse de Sean Simpson n'avait pas passé la phase de poules. Un rappel loin d'être inutile.

La fédération a par ailleurs prolongé le contrat de Benoit Pont comme coach vidéo et de Peter Mettler comme coach des gardiens jusqu'en 2020. Une stabilité nécessaire.

ats

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