La ville de Zoug teste le vote électronique basé sur le blockchain
La ville de Zoug lance le premier système de vote électronique basé sur la technologie du blockchain en Suisse. L'essai pilote, testé sur un vote consultatif et fictif, a pour objectif de vérifier les aspects liés à la sécurité.
Lundi matin, le maire de Zoug, Dolfi Müller (SP), a donné le coup d'envoi au test avec sa carte d'identité numérique. Aimez-vous les feux d'artifice des fêtes populaires ou jugez-vous les votations électroniques faciles figurent parmi quelques objets imaginaires soumis au vote des habitants.
D'autres systèmes de votes électroniques sont à l'essai dans divers cantons. Contrairement à ces derniers, le processus de vote à Zoug ne se déroule pas sur un seul serveur central, mais est réparti sur plusieurs terminaux via le blockchain, explique la municipalité dans un communiqué.
Le blockchain est censé rendre l'e-vote plus sûr et moins exposé aux manipulations. Seront en particulier contrôlés les aspects tels que la protection de la personnalité, le secret et l'inaltérabilité du vote ainsi que la vérifiabilité et la compréhensibilité des résultats. Une évaluation est prévue au cours des deux prochains mois.
Suisse et Irlande
Le système de vote électronique zougois a été développé par la société informatique Luxoft, basée à Zoug, en collaboration avec la ville et le département d'informatique de la haute école de Lucerne. La plate-forme sera déployée dans trois centres de données différents, deux en Suisse et un en Irlande.
En novembre 2017, la ville de Zoug est devenue la première commune du pays à proposer à ses habitants de créer gratuitement leur propre identité numérique. Pour l'heure, 240 personnes ont fait usage de cette option.
ats