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Le CICR doit licencier une soixantaine de personnes à Genève

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) doit licencier une soixantaine de personnes au siège (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) doit licencier une soixantaine de personnes au siège (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) doit licencier une soixantaine de personnes au siège (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) doit licencier une soixantaine de personnes au siège (archives). © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI


Publié le 18.09.2020


Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui fait face à des difficultés, doit supprimer 95 postes à son siège de Genève. Avec les départs à la retraite et "d'autres facteurs", le nombre de licenciements atteint une soixantaine.

Partout, "les effets négatifs du Covid se sont fait sentir, y compris sur le plan financier", explique l'organisation dans une déclaration à Keystone-ATS pour annoncer l'étendue de ce dispositif. "Le CICR n'est pas épargné et prend aujourd'hui des mesures pour réduire les coûts de son fonctionnement et de ses opérations".

Pour 2020, le déficit devrait atteindre 130 millions de francs. Des économies de 25 millions sont prévues. Outre les efforts au siège, plusieurs centaines de postes seraient menacés sur le terrain. L'organisation emploie plus de 20'000 personnes.

Le CICR précise que des mesures de "responsabilité sociale" accompagneront ceux qui seront licenciés. "Ces décisions reflètent la nécessité absolue de modifier nos priorités et d'optimiser les coûts", dit l'organisation.

Les ressources seront réaménagées entre les zones les plus importantes et "celles qui le sont moins". Un effort considéré comme indispensable pour éviter "de devenir inefficaces" dans un contexte mondial "de plus en plus exigeant", estime encore l'organisation.

Outre le CICR, plusieurs autres institutions de la Genève internationale ont dû faire face à des diminutions de personnel en raison du Covid. De son côté, le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés a annoncé vendredi n'avoir reçu que 4,5 des plus de 9 milliards de dollars demandés pour cette année. Le Covid augmente largement les besoins des déplacés et des réfugiés et un manque de ressources pourrait provoquer un impact "dévastateur" pour des millions de personnes, a-t-il ajouté.

ats

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