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Le Bureau de l'UDC veut Marco Chiesa à la tête du parti

Le comité directeur de l'UDC soutient à l'unanimité la candidature de Marco Chiesa à la tête du parti. Il propose aux instances de l'UDC une candidature unique (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
Le comité directeur de l'UDC soutient à l'unanimité la candidature de Marco Chiesa à la tête du parti. Il propose aux instances de l'UDC une candidature unique (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
Le comité directeur de l'UDC soutient à l'unanimité la candidature de Marco Chiesa à la tête du parti. Il propose aux instances de l'UDC une candidature unique (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER
Le comité directeur de l'UDC soutient à l'unanimité la candidature de Marco Chiesa à la tête du parti. Il propose aux instances de l'UDC une candidature unique (archives). © KEYSTONE/PETER KLAUNZER


Publié le 03.08.2020


Le Bureau de la direction de l'UDC soutient à l'unanimité la candidature de Marco Chiesa à la tête du parti. Il propose aux organes de l'UDC une candidature unique. Le nouveau président ne recevra pas de salaire, mais une indemnité forfaitaire "équitable".

Le conseiller aux Etats tessinois s'engage avec passion pour le bien de la Suisse et les objectifs clé de l'UDC - gestion autonome de l'immigration, refus d'un rattachement institutionnel à l'UE, expulsion des étrangers criminels, taxes et impôts modérés - écrit le parti lundi dans un communiqué.

Un des avantages de Marco Chiesa est aussi sa provenance de Suisse latine, où ces thèmes deviennent de plus en plus importants et où l'UDC a le plus grand potentiel de croissance.

Favori

Le Bureau de la direction a donc suivi la proposition faite jeudi dernier par la commission de sélection. Le Tessinois âgé de 45 ans était dès le début un des candidats préférés de la commission de sélection, avait-elle précisé. M. Chiesa avait renoncé à sa candidature en février pour des raisons professionnelles. Entretemps, il a démissionné de son poste de directeur d'une maison de retraite.

Le successeur du bernois Albert Rösti à la présidence de l'UDC doit être élu lors de l'assemblée des délégués le 22 août à Brugg (AG). Le conseiller national zurichois Alfred Heer est également en lice pour le poste. Lundi, Keystone-ATS ignorait ses intentions.

Pas de salaire, mais une indemnité

Le Bureau de la direction de l'UDC a aussi décidé d'accorder une indemnité forfaitaire "équitable" au nouveau président du parti pour couvrir ses frais, mais pas de salaire. La présidence de l'UDC est jusqu'à présent une fonction honorifique non rémunérée.

Dans les journaux de Tamedia lundi, Marco Chiesa a rappelé qu'il a "toujours été favorable à ce que le président de l'UDC soit indemnisé", sinon seuls les riches peuvent être candidats. "Et nous ne sommes pas un parti d'élite, mais du peuple".

Le président du PS sortant, Christian Levrat, reçoit 50'000 francs plus 10'000 francs de frais. Au PDC et au PLR, la rémunération de la présidence du parti est également d'environ 50'000 francs pour une charge de travail équivalente à un poste entre 40 et 50%.

M. Chiesa explique dans la presse avoir d'abord refusé la présidence en raison de son emploi, qu'il a entretemps quitté. "J'ai renoncé à ce poste non seulement en vue d'une éventuelle élection [à la tête de l'UDC, ndlr], mais aussi parce qu'il était de plus en plus incompatible avec mon mandat de conseiller aux Etats".

ats

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