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Le Conseil fédéral a trop de pouvoir pour Rösti

Albert Roesti appelle à mettre fin au "pouvoir absolu" du Conseil fédéral (archives). © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Albert Roesti appelle à mettre fin au "pouvoir absolu" du Conseil fédéral (archives). © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Albert Roesti appelle à mettre fin au "pouvoir absolu" du Conseil fédéral (archives). © KEYSTONE/ANTHONY ANEX
Albert Roesti appelle à mettre fin au "pouvoir absolu" du Conseil fédéral (archives). © KEYSTONE/ANTHONY ANEX


Publié le 22.05.2020


La crise liée au coronavirus a donné trop de prépondérance au Conseil fédéral et à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), affirme le président de l'UDC Albert Rösti. Le "pouvoir absolu" de l'exécutif fédéral doit prendre fin immédiatement, lance-t-il.

"Le droit d'urgence doit être levé", réclame M. Rösti dans un entretien diffusé vendredi par le journal alémanique Blick. Le conseiller national bernois se réjouit du retour du Parlement après sa suspension en raison des mesures de restrictions. "C'est une bonne chose".

"Mais le Parlement prend une mauvaise direction", estime le président de l'UDC, soulignant que les chambres fédérales ont même proposé de verser plus d'argent pour des intérêts particuliers que ce que le Conseil fédéral avait demandé. Il cite en exemple le problème des crèches, qui aurait pu être laissé aux cantons.

Un retour au fédéralisme est nécessaire, poursuit M. Rösti. En cas de deuxième vague de la pandémie, "les cantons doivent disposer d'une plus grande marge de manoeuvre dans le choix des mesures qu'ils souhaitent prendre". "Nous ne pouvons tolérer un deuxième confinement de toute la Suisse", lâche-t-il.

Une économie intacte est une condition préalable à une population en bonne santé, pour le Bernois. "Les mesures de protection prises pour endiguer la progression du coronavirus étaient importantes et correctes. Mais elles doivent être choisies de telle manière que l'économie puisse continuer à fonctionner".

L'UDC réclame par ailleurs le maintien des contrôles et restrictions d'entrée imposés aux frontières en raison de la crise du coronavirus. Depuis l'introduction de ces mesures, le nombre de séjours illégaux constatés par les autorités a reculé de 55 à 80%, indique le parti dans un communiqué publié vendredi.

ats

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