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Le G7 prié d'agir pour sauver l'"océan agonisant" de Biarritz

Les dirigeants du G7, qui seront réunis à Biarritz samedi, auront la vue sur le Golfe de Gascogne. Mais cet "océan agonise" à cause de détergeants pétrochimiques, dénoncent deux associations qui appellent les chefs d'Etats à agir (archives). © KEYSTONE/AP/BOB EDME
Les dirigeants du G7, qui seront réunis à Biarritz samedi, auront la vue sur le Golfe de Gascogne. Mais cet "océan agonise" à cause de détergeants pétrochimiques, dénoncent deux associations qui appellent les chefs d'Etats à agir (archives). © KEYSTONE/AP/BOB EDME


Publié le 19.08.2019


Les dirigeants du G7, qui seront réunis à Biarritz samedi, auront la vue sur le Golfe de Gascogne. Mais cet "océan agonise" à cause d'une vaste pollution aux détergents pétrochimiques, dénoncent deux associations françaises qui appellent les chefs d'Etats à agir.

Ce sera "un G7 avec vue sur... un océan agonisant", déclarent dans un communiqué les deux associations, France Nature Environnement et la Sepanso. Les détergents pétrochimiques se trouvent notamment dans les lessives.

La Sepanso et FNE exhortent les chefs d'Etat attendus à Biarritz à "tourner les yeux vers le Golfe de Gascogne", 223'000 km2 situés dans l'Atlantique Nord entre la Bretagne et la Côte Cantabrique, au nord de l'Espagne, également aussi pollué par les "engrais et pesticides".

"A la différence d'une marée noire, la pollution chimique à l'origine du problème est invisible", expliquent-elles, mais "les embruns chargés de ces polluants ont un effet décapant sur certains végétaux tels que les pins maritimes", comme ceux "brûlés de l'Hôtel du Palais à Biarritz".

"Tirer des leçons"

Les analyses des prélèvements de mousses réalisés par la Sepanso, de Biscarrosse (Landes) à la Côte Basque, "confirment cette pollution", mais "ce cocktail chimique n'est toujours pas pris en compte dans la mesure de la qualité des eaux de baignade", relève l'association.

"Le G7 doit acter le retrait du marché des détergents pétrochimiques, comme cela vient d'être fait pour certains plastiques. C'est une mesure de bon sens si l'on ne veut pas que les zones mortes se multiplient dans nos océans ! La situation du Golfe de Gascogne doit nous permettre de tirer des leçons", estime Georges Cingal, secrétaire général de la fédération Sepanso Aquitaine.

ats, afp

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