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Le PDC et les Vert'libéraux réunis en assemblée samedi

L'initiative pour "davantage de loyers abordables" a été déposée il y a trois ans. Le PDC et les Vert'libéraux doivent adopter leurs mots d'ordre samedi (archives). © KEYSTONE/MARCEL BIERI
L'initiative pour "davantage de loyers abordables" a été déposée il y a trois ans. Le PDC et les Vert'libéraux doivent adopter leurs mots d'ordre samedi (archives). © KEYSTONE/MARCEL BIERI


Publié le 09.11.2019


Le PDC et les Vert'libéraux tiennent chacun samedi leur première assemblée des délégués après les élections fédérales. Les deux partis doivent tirer le bilan du 20 octobre et adopter les mots d'ordre pour le dimanche de votation du 9 février.

Les démocrates-chrétiens se réunissent à Langenthal (BE). Le président du parti Gerhard Pfister entend remercier l'ensemble des candidats et autres ambassadeurs et ambassadrices pour leur engagement dans la campagne électorale. La conseillère fédérale Viola Amherd est également présente.

Les Vert'libéraux se retrouvent eux aussi dans le canton de Berne, à Spiez. Leur président Jürg Grossen et la présidente du groupe parlementaire du PVL Tiana Moser présenteront notamment ce nouveau groupe.

Loyers et norme antiraciste

Les deux partis donneront aussi leurs mots d'ordre pour le dimanche de votation du 9 février. Le peuple doit se prononcer sur l'initiative réclamant "davantage de loyers abordables" et sur l'extension de la norme antiraciste.

Le premier texte demande que 10% des nouveaux logements soient déclarés d'utilité publique. Selon les initiants, les loyers du marché sont en général nettement plus élevés que ceux des logements d'utilité publique et la différence enrichit les spéculateurs sans profiter aux locataires.

Le PS et les Verts soutiennent l'initiative de l'association des locataires. Le Parlement l'a nettement rejetée au printemps, lui préférant le contre-projet indirect du Conseil fédéral.

Attaqué par référendum

L'autre objet en votation le 9 février est l'extension de la norme antiraciste aux actes discriminatoires et appels à la haine fondés sur des orientations sexuelles. Elle vise à protéger la communauté homosexuelle, bisexuelle, transgenre ou intersexe (LGBTI). La norme pénale actuelle ne prévoit qu'une pénalisation de la discrimination des personnes en raison de leur race, ethnie ou religion.

Le Parlement a adopté cette extension en décembre 2018, mais les citoyens sont appelés aux urnes parce que des représentants de l'UDF, des jeunes UDC et du groupe de travail Jeunesse et famille l'ont attaquée par référendum.

ats

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