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Le Père Noël poursuit sa tournée, traqué par l'armée américaine

Quelque 1500 bénévoles prêtent main forte au Commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada (Norad), qui suit la trace du Père Noël, pour répondre aux appels téléphoniques et aux courriels des enfants. © KEYSTONE/AP/BRENNAN LINSLEY
Quelque 1500 bénévoles prêtent main forte au Commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada (Norad), qui suit la trace du Père Noël, pour répondre aux appels téléphoniques et aux courriels des enfants. © KEYSTONE/AP/BRENNAN LINSLEY
Plus de 1500 personnes prêtent main-forte au NORAD pour traquer le Père Noël. © KEYSTONE/AP/BRENNAN LINSLEY
Plus de 1500 personnes prêtent main-forte au NORAD pour traquer le Père Noël. © KEYSTONE/AP/BRENNAN LINSLEY


Publié le 25.12.2018


Le Père Noël poursuivait mardi sa tournée sous l'étroite surveillance de l'armée américaine, qui suit chaque 24 décembre les déplacements de l'homme en rouge à travers la planète. Lundi vers minuit, son traîneau quittait le Brésil en direction des îles Sandwich.

Il avait commencé sa distribution en Asie-Pacifique, au-dessus de la Nouvelle-Zélande, du Japon ou encore de la Chine, selon le site du commandement militaire chargé de la sécurité aérienne des Etats-Unis et du Canada (NORAD).

Le NORAD avait repéré sur ses écrans radar lundi à 10h01, heure suisse, des signes d'"activité au pôle Nord". Depuis, la traque est relayée en temps réel sur le site (www.noradsanta.org) et le compte Twitter (@NoradSanta) dédiés du NORAD.

Plus rapide encore que les F-15 de l'US Air Force, le Père Noël avait distribué avant d'arriver aux îles Sandwich un peu plus de 4,1 milliards de cadeaux.

Capteurs dans le nez de Rudolphe

Cette traque, rendue possible selon le NORAD par des "capteurs infrarouges dans le nez de Rudolphe", l'un des neuf rennes tirant le traîneau, est une institution aux Etats-Unis.

Tout a commencé par une coquille, en 1955, dans une publicité de la chaîne de grands magasins Sears appelant dans un journal local du Colorado à téléphoner au Père Noël. Censé être la ligne directe du célèbre barbu, le numéro indiqué était en fait celui - en pleine guerre froide - du téléphone rouge du NORAD.

D'abord désarçonné lorsqu'il se retrouva en ligne avec un jeune garçon lui demandant s'il était bien "Santa Claus", l'officier de service ce jour-là, le colonel Harry Shoup, se prit au jeu. Il donna instruction à ses hommes de donner des informations sur la localisation du Père Noël et appela même une radio locale pour annoncer avoir vu un objet étrange dans le ciel.

Quelque 1500 bénévoles, auxquels se sont joints de nouveau cette année le président Donald Trump et la First Lady Melania, prêtent aujourd'hui main-forte aux militaires pour répondre aux appels téléphoniques et courriels des enfants. Le couple présidentiel a pris plusieurs appels, chacun de son côté posant quelques questions à chaque enfant.

Même le "shutdown" qui paralyse actuellement les administrations fédérales américaines n'a pas eu raison de la tradition.

www.noradsanta.org

ats, afp

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