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Le Pérou n'exclut pas d'annuler le Dakar 2019

Le Dakar 2019 dans la tourmente © KEYSTONE/AP/RICARDO MAZALAN
Le Dakar 2019 dans la tourmente © KEYSTONE/AP/RICARDO MAZALAN


Publié le 21.06.2018


Les dirigeants péruviens n'excluent pas d'annuler le Dakar qui doit se courir intégralement sur leur sol en janvier. En cause: des problèmes financiers selon le Premier ministre Cesar Villanueva.

"Nous voulons tout mettre en oeuvre pour permettre la tenue du Dakar", a déclaré M. Villanueva lors d'une conférence de presse où il a reconnu l'existence d'une impasse et laissé entendre que dans les prochaines heures, il pourrait y avoir une décision, pour ou contre le maintien de la course dans le pays.

"Nous disposons d'un budget serré", a souligné le chef du gouvernement, en référence notamment à des événements imprévus, comme l'allocation par le gouvernement de fonds pour résoudre des problèmes ponctuels, tels que l'assistance aux populations des Andes touchées par une vague de froid intense. "Les ministères de l'Education, de la Culture, du Commerce et de l'Economie s'efforcent de sortir de l'impasse", a-t-il déclaré.

Malgré cela, le Premier ministre a estimé que le rallye était "un événement de la plus haute importance pour le pays, car il est évident qu'il attire l'attention sur le Pérou".

Le Chili et l'Argentine ont tous deux renoncé à accueillir des étapes du Rallye Dakar 2019 en raison de mesures d'austérité, et la Bolivie n'est quant à elle pas parvenue à trouver un accord pour le tracé avec l'organisateur ASO.

La 41e édition du Dakar doit se tenir du 6 au 17 janvier 2019, sur un tracé en boucle de dix étapes, contre 14 pour l'édition précédente, qui, partie de la capitale péruvienne, avait traversé la Bolivie avant de s'achever en Argentine.

En 2015 le Pérou avait déjà fait l'impasse sur l'épreuve en raison de problèmes budgétaires. Il avait de nouveau renoncé en 2016, préférant concentrer ses ressources pour prévenir les conséquences du phénomène climatique El Nino.

Lima a été le théâtre du départ du rallye en 2013 et 2018, et en a accueilli l'arrivée en 2012, mais les archéologues et écologistes locaux s'étaient plaints des dommages causés par les coureurs et les spectateurs dans des zones protégées.

ats, afp

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