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Le Petit-Bâle a fêté le Vogel Gryff malgré la pandémie

Le Wilde Maa (au centre), le Vogel Gryff (à gauche) et le Leu (à droite) ont dansé jeudi sur le "Pont du Milieu" à Bâle à l'occasion du traditionnel Vogel Gryff. © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
Le Wilde Maa (au centre), le Vogel Gryff (à gauche) et le Leu (à droite) ont dansé jeudi sur le "Pont du Milieu" à Bâle à l'occasion du traditionnel Vogel Gryff. © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS


Publié le 27.01.2022


Le Petit-Bâle a fêté jeudi le traditionnel Vogel Gryff malgré le variant Omicron. L'édition 2021 avait été annulée à cause de la pandémie.

Les trois sociétés d'honneur organisatrice du Vogel Gryff ont créé un concept de protection spécifique. Pour les parties de la fête accessibles au public, un certificat 2G (pour personnes guéries ou vaccinées), était obligatoire.

Comme le veut la tradition, les trois personnages Wilde Maa (le sauvage), Vogel Gryff (le griffon) et Leu (le lion) ont dansé sur le "Pont du Milieu", le dos tourné vers le Grand-Bâle. Cette fête n'a rien à voir avec le carnaval. Ses origines remontent au 14e siècle avec la création des corporations bourgeoises du Petit-Bâle "zum Hären", "zum Rebhaus" et "zum Greifen".

Les corporations avaient notamment des fonctions militaires, dont l'inspection des armes. Celle-ci se terminait par un grand défilé. Les trois corporations, les "Drei E" comme on les appelle à Bâle, comptent 450 membres. Elles restent un bastion masculin inébranlable. Seule concession faite aux femmes: depuis 2000, elles peuvent être invitées d'honneur du Vogel Gryff.

ats

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