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Le prince Charles à La Havane pour une visite royale inédite

La visite du prince Charles à Cuba, à gauche sur le cliché, s'inscrit dans le cadre d'une tournée dans les Caraïbes. © KEYSTONE/AP/RAMON ESPINOSA
La visite du prince Charles à Cuba, à gauche sur le cliché, s'inscrit dans le cadre d'une tournée dans les Caraïbes. © KEYSTONE/AP/RAMON ESPINOSA


Publié le 25.03.2019


Le prince Charles et son épouse Camilla ont entamé dimanche à Cuba la toute première visite officielle d'un membre de la famille royale britannique sur l'île communiste. Ce voyage s'inscrit dans le cadre d'une tournée dans les Caraïbes.

A leur arrivée à l'aéroport international de La Havane à 17h00 (22h00 en Suisse), le couple a été accueilli par la vice-ministre des affaires étrangères cubaines, Ana Teresita Gonzalez. Le prince Charles a ensuite déposé une gerbe de fleurs devant le monument érigé en mémoire de José Marti, le héros national cubain, sur la place de la révolution.

Le couple doit rester dans la capitale cubaine jusqu'à mercredi, avant de prendre la direction des îles Caïmans, un territoire britannique.

Charles et Camilla seront lundi les invités d'honneur d'un dîner officiel, offert par le président Miguel Diaz-Canel, qui a succédé en avril 2018 à Raúl Castro. Aucune entrevue n'est prévue avec ce dernier, premier secrétaire du parti communiste de Cuba.

Pas de rencontre avec Castro

Parmi les visites prévues lors de ce séjour, le prince Charles se rendra mardi à une centrale solaire financée notamment avec des fonds britanniques, qui doit entrer en service en décembre et devenir la plus grande des Caraïbes.

Il assistera également à un ballet dans le grand théâtre de La Havane Alicia Alonso et visitera le centre d'immunologie moléculaire, un des fleurons de la biotechnologie de l'île.

En annonçant le voyage, Clarence House, résidence officielle du prince Charles, avait indiqué que cette escale sur l'île socialiste, "à la demande du gouvernement britannique", devait permettre de "mettre en valeur [leurs, ndlr] relations bilatérales grandissantes" et leurs "liens culturels".

La Havane, soumise à un embargo américain depuis 1962, a besoin de partenaires étrangers alors que Washington menace d'appliquer dès mi-avril le chapitre III de la loi Helms-Burton de 1996. Ce chapitre permettrait théoriquement, notamment aux exilés cubains, de poursuivre devant les tribunaux fédéraux américains les entreprises ayant réalisé des gains grâce à des sociétés nationalisées après la révolution.

ats, afp

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